Publié le 3 Jan 2015 - 08:25
EN COULISSE

Denis Sassou Nguesso

 

Le syndrome burkinabè menace-t-il la République du Congo ? En tout cas, les chefs d’Etat africains ne tirent pas les leçons de leurs pairs. La chute retentissante de Blaise Compaoré, emporté par la rue ouagalaise, est encore fraîche dans les mémoires, mais Denis Sassou Nguesso, président depuis 30 ans du Congo, vient de recevoir l’onction de son parti pour modifier la constitution et briguer un mandat supplémentaire en 2016.

‘’Sur 46 personnes qui se sont prononcées sur le changement du texte fondamental, une seule s’est opposée’’, a déclaré à l’AFP, sous couvert d’anonymat, une source ayant pris part à la réunion du comité central du Parti congolais du travail (PCT). La Constitution congolaise en vigueur depuis 2002 limite à deux le nombre de mandats présidentiels et l’âge des candidats à 70 ans. Elle ne permet pas au président Sassou Nguesso, 71 ans, qui termine en 2016 son deuxième et théoriquement dernier septennat, de se représenter.

 

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