Publié le 17 Mar 2015 - 03:22
EN COULISSE

Emprunt obligataire

 

''L'État ne peut pas revenir sur sa parole". En réaffirmant un soutien total à leur camarade Khalifa Sall, le Parti Socialiste par la voix de son Secrétaire Général a invité le gouvernement à ne pas revenir sur sa parole. ''C'est sur la base de l'avis de non-objection de l'État du Sénégal, que l'USAID et le gouvernement fédéral américain se sont engagés dans le processus de l'emprunt obligataire en faveur de la mairie de Dakar. Il n'est pas normal que l'État du Sénégal revienne sur sa parole, aujourd'hui, 3 ans après.

L'État, c'est une continuité ", a soutenu Ousmane Tanor Dieng en marge de l'installation du nouveau président du mouvement des élèves et étudiants socialistes (MEES) avant-hier à la Maison du parti à Colobane. Pour le secrétaire général du Parti Socialiste, il appartient à l'État de laisser évoluer  l'emprunt obligataire et d’encadrer le processus car ‘’c’est dans l'intérêt des populations’’.

...Restons sur cette polémique entre l’Etat et le maire de Dakar. Et c’est pour dire que le gouvernement ne comprend pas l’attitude de Khalifa Sall qui, déclare maintenant n’avoir pas besoin de l’autorisation de l’Etat pour faire passer son emprunt obligatoire. Une déclaration qui a surpris plus d’un dans les arcanes du pouvoir. ‘’Si le maire de Dakar dit ne pas avoir besoin de l’aval de l’Etat alors pourquoi a-t-il sollicité les services du ministère de l’Economie et des finances ?’’, se demande-t-on du côté du pouvoir.

La vérité selon l’Etat, c’est que l’Usaid ne s’est porté garant de l’emprunt obligataire qu’à hauteur de 50%. ‘’Khalifa Sall cherche simplement à politiser le problème car il a tous les éléments et  peut résoudre les écueils juridiques  en moins de 48 h ‘’, accuse t- on du côté du pouvoir.Pour le pouvoir, le jeu de Khalifa est maintenant connu. Il cherche toujours à se poser en victime pour capter des  dividendes politiques…

 

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