Publié le 20 Jun 2014 - 02:26
EN COULISSE

Me Wade

 

 

Venu présenter ses condoléances au grand Serigne Ibrahima Diagne, Me Abdoulaye Wade, en a profité pour revenir sur sa défaite du 25 mars 2012. ‘’Lors des élections présidentielles passées, Bassirou Diagne m’avait invité chez lui devant tous les dignitaires lébous et prié pour moi. Mais c’est Dieu qui décide, et tout ce qu’il fait est le mieux pour nous. Le fait que j’aie perdu le pouvoir est ce qui pouvait m’arriver de mieux et aussi c’est ce qui pouvait arriver de mieux au Sénégal'', a dit le pape du Sopi.

 

A l'en croire, cela ne l’empêche pas de vivre. ''Si ce jour-là on m’avait déclaré vainqueur, le Sénégal deviendrait une Côte d’Ivoire bis. Deux gouvernements allaient se mettre en place. J’ai refusé cela, Madické Niang peut en témoigner'', avoue-t-il, non sans ajouter : ''les autres étaient logés au Radisson, soutenus par les Américains et les Français pour préparer leur gouvernement, que je sois vainqueur ou pas des élections. Je pouvais refuser, parce que le peuple était avec moi. Mais je n’allais pas marcher sur des cadavres pour arriver au palais. Je préfère rester chez moi et ne pas être président du tout''. 

 

...Revenant sur les déboires de son parti après la défaite, il a fustigé l’attitude de ceux qui ont quitté le parti après la déroute et leur donne rendez-vous aux élections locales. ''Je suis parti du palais, en paix et ceux qui ont quitté mon parti n’étaient que des transhumants, mais ceux qui ont fondé le parti et qui se sont battus jusqu’à ce niveau sont là. Et dimanche, le jour des locales, vous saurez que nous n’avons pas bougé de notre place’’, clame Me Wade.

 

Il ajoute : ‘’je rends grâce à Dieu parce qu’en Afrique, il n’y a pas beaucoup de présidents qui quittent le pouvoir dans la paix. Soit ils sont tués, soit ils s’exilent’’. Sur le cas de son fils, il n’a pas voulu s’épancher, il a juste dit : ‘’sur le cas Karim Wade, je me réjouis que la justice française l’ait blanchi. C’est la vérité. Je savais que cela se passerait comme cela.’’

 

 

 

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