Publié le 16 Sep 2012 - 08:05
ENERGIE

Vers un redressement financier et une réforme institutionnelle de la Senelec

 

 

Les nouvelles autorités ont présenté hier la nouvelle lettre de politique de développement du secteur de l’énergie. Cette dernière reposera, d’ici 2017, sur le redressement opérationnel et financier de la SENELEC, mais aussi sur la variation des sources d’énergies pour donner un nouveau souffle au secteur.

 

 

L’Etat du Sénégal s’est engagé à élaborer une nouvelle base de lettre de politique de développement du secteur de l’énergie. Après avoir décliné l’échec du gouvernement sortant dans sa politique sectorielle sur l’électricité, avec un “plan Takkal qui a révélé toutes ses limites“, un ‘’secteur des hydrocarbures avec des lenteurs dans la mise en œuvre du projet de modernisation et d’extension de la SAR’’ (Société africaine de raffinage), les nouvelles autorités veulent apporter des réponses concrètes à la crise que connait le secteur. C’est sur un quinquennat, entre 2012-2017, que le gouvernement envisage, dans sa nouvelle lettre de politique, d’atteindre un “taux de croissance économique de 7% par an en moyenne sur les cinq prochaines années“, et à 11,5% d’ici 30 ans. ‘’Cette politique globale sera accompagnée des actions nécessaires relatives au redressement financier et opérationnel de Senelec, à la réforme de l’environnement institutionnel et au renforcement de la gouvernance’’, soutient, le directeur de cabinet du ministre de l’énergie et des mines, Modiène Guissé. C’était hier lors de la présentation de la nouvelle lettre de politique sectorielle de l'énergie.

 

Pour booster la production, l’Etat, dans sa nouvelle politique compte mettre l’accent sur la “diversification des sources d’énergie primaire“ et les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolienne et la biomasse. La coopération sous régionale constitue une autre possibilité afin de relancer le secteur par une “interconnexion au réseau nord-africain et ouest africain notamment dans le cadre du WAPP (West african power pool, Système énergétique ouest-africain, NDLR’’. La nouvelle politique doit rendre le secteur de l’énergie plus compétitif et plus accessible une plus large majorité de la population, selon le directeur de l’énergie, Ibrahima Niane. ‘’Au-delà même des solutions proposées, il y aura des plans d’actions plus globaux pour mener cette politique. La lettre est callée jusqu’à l’horizon 2017 et toutes ses actions auront une échéance temporelle’’, explique Ibrahima Niane.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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