Publié le 22 Feb 2020 - 11:29
EVADE DE LA SECTION DE RECHERCHES

Le présumé violeur en série arrêté à Saint-Louis

 

En cavale depuis le 16 février dernier, le présumé violeur de Keur Massar a été rattrapé, avant-hier, vers les coups de 23 h, par les gendarmes. Evadé des locaux de la Section de recherches, le fugitif était activement recherché, depuis cette date, par les hommes en bleu. ‘’Grâce au dynamisme et aux actions coordonnées des brigades de recherches de gendarmerie de Dakar et de Saint-Louis, il a été rattrapé, alors qu’il était en partance pour la Mauritanie par voie maritime, à bord d’une pirogue de fortune’’, lit-on dans le communiqué parvenu hier à ‘’EnQuête’’.

Le mis en cause est accusé, avec son complice, de plusieurs infractions dont le viol sur deux jeunes fille à Keur Massar.

La bande opérait dans cette partie de la région de Dakar et compte, à son actif, plusieurs victimes. En fait, tout est parti d’une plainte déposée à la brigade de recherches, le mercredi 12 février, par une jeune fille. Conduite à bord d’une ambulance de l’hôpital Principal de Dakar, cette dernière disait avoir été violée dans la nuit du 11 au 12 février. Déjà, le 26 janvier, une autre victime s’était signalée à la brigade pour porter plainte dans une affaire similaire.

Le modus opérande consistait, pour les présumés violeurs, à tenir en respect leurs proies avec un couteau et de pompes à gaz ; les asperger d’un produit pour les évanouir ; les traîner dans la forêt de Keur Massar ; les agresser, les violer et les dépouiller de leurs biens, rapportait un communiqué de la gendarmerie. Très vite, la machine a été mise en branle et les malfaiteurs ont été arrêtés le 13 février. ‘’Les enquêteurs ont pu localiser le téléphone d’une des victimes qui leur a permis d’arrêter le premier mis en cause qui les a conduits chez le second.

Entendus, ces derniers ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés et ont avoué qu’ils n’en étaient pas à leurs premiers coups’’, rapportait la division en charge de la communication.

Les perquisitions effectuées dans la chambre qu’ils partageaient à Boune avaient permis, toujours selon les pandores, de retrouver un couteau, une pompe à gaz, des effets de toilette et d’autres articles de femmes. Les deux individus étaient ainsi placés en garde à vue pour les délits d’association de malfaiteurs, de menace de mort, de viols collectif en série, de vol en temps de nuit, de détention d’arme de cinquième catégorie, de violence et voie de fait.

 

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