Publié le 2 Jul 2015 - 12:32
EXAMEN D’ENTREE EN SIXIEME ET DU CFEE A DAKAR

Les épreuves jugées abordables 

 

L’examen d’entrée en sixième et de Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (CFEE) a démarré hier. Pour le moment, aucune anomalie n’a été décelée dans les centres d’examen à Dakar.

 

C’était hier le démarrage des épreuves pour l’examen d’entrée en sixième et de certificat de fin d’études élémentaires (CFEE). Comme partout au Sénégal, les élèves de Dakar ont sacrifié à la tradition. Au quartier Point E, un seul centre d’examen a été établi. Devant la porte d’entrée de l’établissement scolaire, un policier veille sur les entrées et la quiétude des lieux.

A l’intérieur, à quelques pas de la porte d’entrée, des enseignants sont assis sur des chaises, d’autres couchés sur une natte. Ce sont eux qui avaient assuré la surveillance durant le matin. Pendant l’après-midi, les surveillants du matin font le travail de secrétariat ou assistent si nécessaire leurs camarades qui sont dans les salles de classe. Les autorités ont affecté 39 enseignants pour assurer le bon déroulement des épreuves.

Dans cette ambiance, Waly Ndiane, le chef de ce centre, et deux de ses collaborateurs parcourent les salles pour voir si tout se passe normalement. Agé de plus d’une cinquantaine d’années, il porte des lunettes et  un caftan marron. Il tient en même temps un stylo et une feuille à la main droite pour recenser  les élèves absents. ‘‘Les choses se passent très bien. On n’a pas rencontré de difficultés depuis le démarrage des épreuves. La Division des examens a fait son rôle. Les sujets répondent en qualité et quantité ’’, dit-il. Son avis est partagé par ses collègues. Certains ont acquiescé, d’autres ont émis des commentaires pour étayer ses propos.

Cependant, Waly Ndiane souligne que trois élèves sont absents depuis le démarrage des épreuves. ‘‘ On a constaté la non-présence de deux garçons et d’une fille.  En général, on ne connaît pas le motif de l’absence des élèves pendant les examens. Les parents ne viennent jamais donner les raisons. Ce qui fait qu’on ne va que constater et le mentionner dans les rapports’’, précise-t-il.

Son collègue Aïssata Ndiaye qui fait partie des enseignants assurant la surveillance le matin  s’est prononcée sur les épreuves. Selon elle, elles sont abordables puisqu’elles ne sortent pas du programme. D’après elle, les autorités ont tenu ‘‘ peut-être’’ en compte les grèves des enseignants pour puiser dans les leçons enseignées en début d’année. ‘‘Les épreuves sont à la portée des élèves. Par contre, je regrette les numéros mis sur les feuilles avec l’épreuve de langue et communication. Cela a un peu perturbé les élèves. On leur a demandé d’écrire une lettre en 10 lignes. Certains n’ont pas pu mentionner des éléments faisant partie intégrante de l’écriture d’une lettre’’, note-t-elle.

Du côté des élèves, le sentiment le plus partagé est la facilité des épreuves. Ass Malick, interrogé après sa sortie de la salle d’examen, relate avec assurance que  les épreuves sont faciles. ‘‘On a traité en classe des leçons qui ont pris en compte les épreuves. Je suis confiant par rapport à l’issue des examens’’, mentionne-t-il. Même si certains de ses camarades étaient modérés dans leur discours, ils ont affirmé que les épreuves étaient abordables.

La même situation décrite dans le centre d’examen de Point E est similaire à celle qui prévaut à l’école ‘’Mère Jean Louis Dieng’’ de Fass et  à l’école ‘’Alieu Codou Ndoye’’ de la Gueule-Tapée. Pour le moment, aucune anomalie ni un cas de tricherie n’a été noté dans les centres visités. Les épreuves se poursuivent aujourd’hui.

EL HADJI FALLILOU FALL (Stagiaire)

Section: