Publié le 21 Aug 2012 - 18:47
EXECUTION DE CONDAMNES À MORT EN GAMBIE

 « C’est horrible » déclare Alioune Tine de la Raddho

« Vers le milieu du mois prochain, toutes les condamnations à mort seront exécutées à la lettre. Il n’est pas question que mon gouvernement permette que 99% de la population soit prise en otage par des criminels », cette phrase du président gambien Yaya Jammeh dans une déclaration à la nation, fait trembler les organisations de défense des droits de l’homme. A l’image de la Rencontre Africaine de défense des droits de l’Homme (Raddho).

 

En effet, le président de cette Ong de défense des droits de l’homme ne semble pas trouver des mots pour qualifier cette décision du président gambien Yaya Jammeh. « C’est horrible ! C’est un massacre ! C’est une cinquantaine de personnes qui seront exécutées », dit Alioune Tine, président de la Raddho.

 

« C’est l’occasion de dire à Yaya Jammeh, trop, c’est trop ! Les Africains, surtout les chefs d’Etat Africains, ont laissé Yaya Jammeh faire. Le temps est venu maintenant d’arrêter Yaya Jammeh », estime Alioune Tine.

 

Au premier chef, Alioune Tine interpelle le président de la République du Sénégal, Macky Sall, et son homologue de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

 

Les organisations de défense des droits humains gambiennes et sénégalaises se sont fait entendre récemment pour alerter la communauté internationale sur le cas du président Yaya Jammeh en matière de violation des droits humains. La Gambie abrite la Commission de l’Union Africaine sur les droits humains.

 

Ferloo

 

 

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