Publié le 9 Jan 2012 - 15:39
EXPORTATION DES FRUITS ET LÉGUMES

Le pétrole vert du Sénégal

Avec un taux de croissance de 10% par an et un fort potentiel de développement, l'horticulture d'exportation peut être considérée comme un des sous-secteurs clés pour l'amélioration des revenus des paysans et la réduction de la pauvreté en milieu rural.

 

 

De 28000 tonnes en 2003 à 50000 tonnes en 2011, pour une somme de 50 milliards de francs Cfa, selon Maïmouna Lo Guèye, Secrétaire générale du ministère de l'Agriculture, la politique des fruits et légumes reste un levier pour une bonne compétitivité de l'offre sénégalaise sur les marchés d'exportation.

 

 

Cependant, ce secteur est confronté à des défis parmi lesquels : la maîtrise de la qualité, la conformité aux normes, l'intégration d'une culture d'affaires nouvelle, le capital des entreprises, entre autres. Selon abdoulaye Ndiaye, chef de division à la Direction de la protection des végétaux (DPV), le secteur de l'horticulture est confronté à des problèmes essentiellement compris entre le manque d'infrastructures de base, l'accès à la terre, la faiblesse des moyens de production et des ressources financières, le déficit d'approvisionnement en intrants et en eau d'irrigation, etc.

 

 

Concernant les ambitions du Sénégal pour booster le secteur de l'horticulture, on peut citer la consolidation des produits actuellement exportés, l'élargissement progressif de la gamme des produits à exporter, l'amélioration de la participation des petits producteurs, etc.

 

Viviane DIATTA & Cheikh THIAM

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