Publié le 23 May 2014 - 07:19
EXPOSITION OFF DAK'ART

Les élèves s'essaient à la peinture

 

Les potaches de l'école privée Aiguillon de Keur Massar participent à la biennale à leur manière. Ils ont réalisé une vingtaine d’œuvres et monté une exposition dans l'enceinte de leur établissement. Elle est ouverte depuis lundi et se poursuit le temps du Dak'Art. 
 
 
Décidément, on trouvera du tout dans le off de la onzième édition de la biennale de l'art africain contemporain de Dakar (Dak'Art). Il n'y a pas que les artistes au talent confirmé qui exposent leurs œuvres. Des peintres en herbe trouvent l'opportunité de partager leur travail, à travers cette rencontre. C'est le cas des élèves du club d'art de l'école Aiguillon de Keur Massar. Ils ont produit une vingtaine de toiles et de sculptures, sur la paix et la guerre. L'expo est ouverte depuis le 19 mai. 
 
Les élèves ont travaillé sur du papier calque avec de la peinture acrylique et du carton pour les masques. Ils ont usé de diverses techniques dont l'aplat et le collage avec du papier coloré en dégradé. En figuratif, les dessins ont été faits avec des couleurs vives et chatoyantes. La plupart d'entre eux présente une colombe blanche. Signe de la paix. ''Vive la paix'', ''luttons pour la paix dans le monde'', sont des messages qu'on peut lire sur certaines œuvres de ces talents jeunes et encore un peu maladroits. 
 
Encore que les potaches doivent l'exactitude de certains tracés à leurs encadreurs. En effet, le club d'art de l'école Aiguillon a eu la chance de nouer une collaboration avec le collectif d'artistes ''du benn'', grâce à l'un des membres dudit collectif qui est professeur d'art artistique dans cette école, Djiby Ndiaye. Pendant les congés de Pâques, une quinzaine d'élèves amoureux d'art plastique s'est portée volontaire pour venir assister à un atelier de peinture et un atelier de sculpture. 
 
C'est ainsi qu'a été réalisé l'essentiel des œuvres présentées. ''Cette exposition est aujourd'hui possible, grâce au concours des élèves, mais aussi de la direction de l'école qui a dégagé un budget pour l'achat du matériel utilisé'', a expliqué Djiby Ndiaye. ''Les élèves n'ont pas toujours l'occasion de s'exprimer. Ceci est une opportunité pour eux de faire état de leurs sentiments. Sur le plan pédagogique, l'art dramatique est une matière facultative qui peut beaucoup apporter à un élève'', selon l'un des membres de la direction de l'école Aiguillon, M. Lô. 
 
Cette première participation à la biennale s'explique par le fait que la direction de l'établissement scolaire souhaite sensibiliser ses pensionnaires sur l'importance de l'art et les aider à se familiariser avec le monde artistique. 
BIGUÉ BOB

 

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