Publié le 7 Feb 2018 - 12:27

FASTEF

 

Les promesses à coups de milliards récoltées par le fonds pour l’Education ne font pas que des heureux. Les ‘‘oubliés’’ se signalent, comme ces sortants de la promotion 2013 de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) en sit-in hier devant la Primature. Nous avons décidé de ce sit-in pour manifester notre indignation face à cette injustice qui prévaut, depuis 5 ans. L’école normale est le seul institut qui forme des professeurs et depuis 2013, depuis cinq ans, le gouvernement ne fait aucun effort pour les affecter. Nous avons mené toutes sortes d’actions pour nous faire entendre, il y a eu des promesses à n’en plus finir. Ça suffit ! Le besoin du système éducatif est énorme. Pourquoi il n’y a pas de réaction jusque-là ?’’ a protesté le coordonnateur du collectif des sortants de la Fastef, Youba Coly. 

...Malgré l’ancienneté du dossier, ses 213 camarades refusent manifestement d’être les laissés-pour-compte. En octobre 2013 déjà, la prise en otage d’un bus suivie d’une grève de la faim et de bien d’autres plans d’action n’avaient pas réussi à faire flancher les autorités. ‘‘Tout le monde est au courant. Je leur ai même notifié les pertes qu’on a enregistrées au Maroc et en Libye avant que la CNN ne diffuse cette vidéo. Ils sont au courant. Pourquoi ils attendent.

Ne sommes-nous pas des Sénégalais ? On ne les a pas élus pour qu’ils refusent de répondre aux aspirations des populations. Ça ne peut plus continuer. Ça, c’est un premier acte de notre plan d’action. Pour ce qui va suivre, vous serez servis’’, proteste-t-il. Pour les manifestants, leur nombre est insignifiant par rapport au gap de plus de 1 000 professeurs toutes sections confondues, d’autant plus que ‘‘pour la promo 2015, c’est fini, ils les ont pris et depuis, il n’y a pas de recrutement. C’est un manque de volonté politique ; c’est évident !’’

 

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