Publié le 18 Sep 2015 - 22:50
FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE ET COMPORTEMENT DES PARLEMENTAIRES

La Cng fait le procès des magistrats et des députés

 

En atelier d’échange hier à Thiès, la Commission nationale de gouvernance (Cng) a jeté un regard très critique sur le fonctionnement de la justice sénégalaise et sur le travail parlementaire des députés. Selon les membres de cette commission,  ‘’les  députés qui sont censés être des représentants du peuple se comportent plus comme des parlementaires partisans que du peuple’’.

Même si beaucoup d’entre eux reconnaissent que le Sénégal a fait des progrès par rapport à la démocratie, ils dénoncent une ‘’influence  négative’’ exercée par les parlementaires sur les électeurs qu’on empêche de s’exprimer librement. Dans la même veine, la Cng a fait le procès de la justice sénégalaise. Et c’est pour dénoncer une absence d’indépendance préjudiciable au peuple pour qui cette justice est souvent rendue.

Cette rencontre d’échange et de partage à laquelle ont pris part le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le Mécanisme Africain d’évaluation par les pairs (Maep), organisme auquel le président Macky Sall a adhéré dès son accession à la tête du pays, et des organisations de la société civile, a vécu les allures d’une véritable consultation citoyenne sur la bonne gouvernance au Sénégal. Ce concept consiste ainsi à créer, selon ses initiateurs, ‘’un contrat social entre les gouvernants citoyens et leurs clients’’.

Birahim Diaw (Thiès) 

 

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