Publié le 1 Mar 2019 - 22:52
FOOT

Ces fils de qui crèvent l’écran

 

Le point commun entre deux attaquants de la Fiorentina, de Guingamp, d'un milieu de terrain du Bayern Munich, d'un défenseur de l'Atlético Madrid et du portier de Leicester ? Ils sont tous fils d'anciens grands joueurs de football. L'héritage n'est pas souvent simple, mais eux, s'en sortent plus que bien. Focus.

 

Le fils d’ex-joueur de football a souvent un lourd héritage à porter. C’est le cas de ceux de Zinedine Zidane ou encore de celui de Johan Cruyff. Pourtant, certains arrivent à s’en sortir plus que bien. Foot Mercato vous propose aujourd’hui de faire un petit panorama des fils d’anciens joueurs, jeunes et moins jeunes qui crèvent l’écran dans leur club respectif, assument leur héritage et qui sont promis à encore bien évoluer, pourquoi pas vers des sphères un peu plus hautes que celles qu’ils occupent actuellement. En attendant, peut-être, les rejetons de Paolo Maldini et de Francesco Totti.

Giovanni Simeone (Fiorentina)

Le fils de l’entraîneur de l’Atlético Madrid semble, ces derniers temps, avoir un petit peu perdu sa place au profit de Luis Muriel, arrivé cet hiver. Il n’en demeure pas moins que l’avant-centre entame sa troisième saison en Italie. Lors de sa première année, au Genoa, il a inscrit la bagatelle de 12 buts en 35 matches puis 14 buts en 38 matches pour sa première année à la Fiorentina. Cette saison, en 25 matches, il a inscrit cinq réalisations. Pisté par l’Olympique de Marseille cet été, cet attaquant puissant devrait faire les beaux jours, un moment ou un autre, d’un plus gros club.

Marcus Thuram (Guingamp)

Si les Bretons sont en mauvaise posture en championnat (20es à deux points du barragiste et six du premier non relégable, Amiens), Marcus Thuram, fils de Lilian, impressionne. Auteur de 7 buts en 22 matches de Ligue 1 (1817 minutes, soit un peu plus d’un but tous les trois matches), il attise déjà quelques convoitises, notamment en France. Si l’EAG est encore dans la course au maintien il le doigt en parti au fils du double buteur contre la Croatie en 1998.

Thiago Alcantara (Bayern Munich)

Vous l’ignoriez peut-être, mais le père du milieu de terrain du Bayern Munich était joueur de football. Il a évolué du côté de Valence et du Celta en Espagne à la fin des années 2000. Mazinho a remporté la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis avec le Brésil face à l’Italie. Son fils est l’une des pièces maîtresses du Bayern Munich version Niko Kovac. Après le Barça, c’est donc au Bayern Munich qu’il régale.

Lucas Hernandez (Atlético Madrid)

Né à Marseille, Lucas Hernandez n’aura connu que des clubs espagnols. Tout d’abord le Rayo Majadahonda (2005-2007) puis l’Atlético Madrid (2007 jusqu’à aujourd’hui). On parle bien évidemment de son parcours junior. Mais s’il est Français et international champion du Monde, c’est parce que son père, Jean-François, jouait à l’Olympique de Marseille lorsque le petit Lucas est né (1996). Son père a aussi été un joueur des Colchoneros (2000-2001).

Federico Chiesa (Fiorentina)

A seulement 19 ans, le fils de l’ancien grand attaquant transalpin Enrico Chiesa, Federico fait ses débuts avec la Viola de Paulo Sousa. Depuis il a joué 101 matches avec la Fiorentina et inscrit 21 buts. Mais ces statistiques ne reflètent pas vraiment l’impact que peut avoir le droitier sur le jeu de son équipe. Percutant et toujours tourné vers l’avant, le fils d’Enrico a tout pour relever le défi de faire au moins aussi bien que son père, qui avait fait très mal à l’OM avec Parme en finale de la Coupe de l’UEFA en 1999.

Kasper Schmeichel (Leicester)

Chez les Schmeichel, le poste de gardien de but se transmet de père en fils. Peter est le grand portier, international danois, de Manchester United. Son fils est celui de Leicester. Même s’il est un peu moins bien ces derniers temps, il a été l’un des grands artisans du titre surprise de Leicester en 2016. Récemment, Peter, son père, s’est surtout fait entendre pour le courroux qu’il a eu contre Claude Puel, démis de ses fonctions d’entraîneur des Foxes : « Leicester City est un très bon club de football. Une fois qu’ils auront réglé leur problème et je vous laisse le soin d’interpréter ce que cela veut dire... Quand ils agissent ensemble, ce n’est vraiment pas un mauvais club de football. Ils possèdent de bons joueurs, ils n’ont juste pas le bon entraîneur pour parvenir à quelque chose. Une fois que cela sera résolu, vous verrez peut-être Leicester entre le 5e et le 8e rang, où je pense qu’ils méritent d’être ». Visiblement, on a aussi de la gouaille dans la famille !

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