Publié le 14 Feb 2019 - 12:37
FOOT - LIGUE DES CHAMPIONS

Le Real grille l'Ajax

 

Au terme d'une rencontre explosive, le Real s'impose dans la douleur chez une séduisante équipe de l'Ajax (1-2). Benzema et Asensio ont permis aux Madrilènes de faire un grand pas vers les quarts d'une compétition qu'ils connaissent par cœur. Et tant pis pour les romantiques.

 

La fougue face à l’expérience, la fraîcheur contre le cynisme. Voilà ce qui a opposé pendant une heure et demie l’Ajax et le Real, et qui s’est terminé par les applaudissements de la Johan Cruyff Arena. Pourtant, les locaux ont dû s’avouer vaincus au terme d’une première manche qu’ils n’étaient pas loin de s’adjuger. Car ce soir à Amsterdam, l’Ajax a tout fait, et bien fait, pour faire craquer une déesse qui lui a longtemps semblé accessible. Tous les espoirs ne sont pas encore perdus, mais il sera difficile d’aller chercher à Madrid celle qui se plaît au bras du Real depuis plus de trois ans.

Dans la souffrance

Il était écrit dès le départ que l’Ajax allait démarrer fort. Comme si les hommes d’Erik ten Hag avaient, eux aussi, été transcendés par l’archet d’André Rieux avant de pénétrer dans cette Johan Cruyff Arena déjà en transe. D’entrée, la bande à De Jong met une pression folle, et Mazraoui n’est pas loin de faire basculer la rencontre dans une autre dimension au bout de huit minutes de jeu seulement. Le Real s’offre une seule et unique bouffée d’oxygène à l’aide de Vinicius, avant de reprendre sa longue apnée qui n’est pas près de prendre fin. Le pressing hollandais est étouffant, permanent et surtout presque payant quand Tadić, infiltré, frappe l’extérieur d’un montant qui ne voulait pas lui offrir son plus beau sourire (25e). Dix minutes plus tard, alors que Tagliafico croit entrevoir le chemin vers le septième ciel, la VAR intervient pour rejeter le coup de tête gagnant du latéral argentin (35e). Les portes sont closes, il faut se résoudre à attendre.

Le vrai Dom Juan est madrilène

Dans cette folle course contre la montre, c’est pourtant bien le Real qui va claquer un french kiss en plein cœur de la piste. Sur une percée folle de Vinicius, Benzema décoche une première flèche qui fait mouche (60e). Le coup est dur à encaisser pour l’Ajax, qui ne va pas pour autant arrêter de faire la cour. Il en faut plus que ça. D’autant que tout n’est pas encore perdu, et Ziyech le sent bien au moment d’ajuster Courtois pour inscrire son premier pion dans la plus belle des compétitions (75e). Mais au moment de conclure, de filer son numéro de téléphone pour que la prochaine fois soit plus belle encore, Asensio est venu crucifier les derniers espoirs d’un club hollandais auquel ne reste désormais plus que les larmes.

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