L’international sénégalais, Keïta Baldé Diao, trouve normal qu’on attende plus de lui, après le transfert qui a coûté cher.

Transféré cet été à Monaco pour un fort montant de 30 millions d’euros (environ 19,6 milliards de francs Cfa), Keïta Baldé Diao peine à confirmer tout le talent qu’on pense de lui. Il estime que les attentes sont légitimes. ‘’Oui, je pense que c’est normal. C’est un grand transfert de la part de Monaco. Ils ont eu une grande confiance en moi. Je veux leur rendre la confiance qu’ils ont placée en moi. Je travaille avec ma tête. C’est normal qu’on attende plus de moi. 

Je ne suis pas encore à 100 %’’, a lâché l’ancien joueur de la Lazio Rome (Italie). L’attaquant international sénégalais a marqué 3 buts en 9 matches de Ligue 1. Il dit se battre pour justifier le choix porté sur lui. ‘’J’avais besoin de travailler, pour m’intégrer et gagner en confiance et marquer des buts. On travaille pour gagner de la confiance et avoir une meilleure condition physique. Je suis un jeune joueur, j’ai encore beaucoup de choses à travailler. C’est ma première année en France, j’apprends, j’écoute. C’est normal que les personnes attendent un peu plus de moi. Je ne suis pas encore à 100 %’’, estime le joueur âgé de 22 ans.

Le Sénégalais a été utilisé à plusieurs postes : ‘’J’ai joué dans beaucoup de positions ici, ce n’est pas le problème. Je joue où le Mister me dit de jouer. C’est à moi de donner le maximum. Pour Falcao, c’est difficile de jouer tout seul devant, les défenseurs sont costauds ici. Mais c’est au Mister de décider où je dois jouer.’’

Keïta Baldé a aussi parlé des difficultés actuelles de l’As Monaco. ‘’C’est une situation qui n’est pas bonne pour nous, pour les supporteurs, pour l’équipe. Nous en sommes conscients. On doit être fort ensemble, il faut aller de l’avant’’, soutient-il.

Pour la Coupe du monde, le joueur formé au Fc Barcelone aurait voulu ‘’jouer contre l’Espagne’’ que le tirage a finalement mis dans un autre groupe. ‘’Il faut faire une très bonne saison ici avant d’aller à la Coupe du monde’’, dit-il.  

Adama Coly