Publié le 8 Jan 2014 - 02:24
FORMATION A LA FASTEF

 La LSDH propose à l’Etat de supprimer la section payante

 

La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), qui tenait samedi dernier la réunion de son bureau national, préconise la ‘’suppression pure et simple de la filière payante’’, ‘’face à l’impossibilité affirmée de l’Etat et du privé d’absorber le nombre d'enseignants que forme chaque année la FASTEF’’. En effet, les sortants de la Faculté des sciences et techniques de l'éducation et de la formation (FASTEF), issus de la formation payante, n'ont toujours pas été affectés.

 

Ces derniers ont même entamé une grève de la faim pour pousser les autorités à prendre en compte leurs problèmes. Cette situation, plus que préoccupante, inquiète par ailleurs la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH). Selon un communiqué, dont une copie est parvenue à EnQuête, la LSDH ‘’exprime ses plus vives inquiétudes face au péril qui pèse sur la vie des enseignants grévistes et des évacuations quotidiennes au niveau des hôpitaux’’.

 

Toutefois, Mme Assane Dioma Ndiaye et ses camarades invitent à ce ‘’qu’une solution urgente soit trouvée pour les cas des 447 professeurs aujourd’hui en chômage, compte tenu du manque d’enseignants au niveau de certains établissements secondaires des différentes régions du Sénégal’’. Dans un autre registre, le bureau national de la LSDH a abordé la crise qui secoue l’université publique sénégalaise.

 

Ainsi, elle invite ‘’le gouvernement et la coordination nationale des étudiants à davantage de concessions réciproques en vue d’une résolution des différends nés de la réforme, et permettre de préserver non seulement l’année universitaire mais le standing et la notoriété de l’institution universitaire sénégalaise’’. La LSDH se félicite du dialogue déjà entamé entre les deux parties.

Aliou Gamby NDIAYE

 

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