Publié le 5 Feb 2014 - 03:35
FORUM D’INVESTISSEMENT EN MAURITANIE

500 hommes d’affaires promettent 410 milliards F Cfa

 

Près de 500 hommes d'affaires participant au premier forum d’investissement en Mauritanie ont échangé durant deux jours sur les opportunités d’affaires dans ce pays. Ainsi, au terme de cette rencontre, cinq conventions de financement d’un montant de 250 milliards d’ouguiyas, soit 625 millions d’euros (environ 410 milliards F Cfa), ont été signées entre la Mauritanie et des bailleurs dont le Fonds saoudien pour le développement, le Collectif Rajihi et le Fonds monétaire arabe. Le gouvernement de Nouakchott a également paraphé un protocole d'accord avec l'Autorité arabe pour le développement agricole.

Les participants ont visité la Zone France de Nouadhibou, capitale économique de la Mauritanie à 470 km de Nouakchott. Selon Ismail Ould Beddah Ould Cheikh Sidya, président de la Zone Franche, ce forum qui visait également à encourager les secteurs privés mauritaniens et arabes à prendre part aux plans de développement du pays, a pour objectif de «permettre à la Mauritanie, à travers la création d'une Zone franche, de tirer profit de la stabilité politique et de la sécurité qu'elle a œuvré à mettre en place au cours de ces dernières années pour promouvoir l'économie».

A la cérémonie d'ouverture du forum, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a rassuré les investisseurs en ce sens que des textes et lois nécessaires ont été révisés pour garantir la liberté, la continuité et la protection de l'investissement. «Des mesures administratives nécessaires ont été simplifiées ainsi que la révision de la réglementation du fisc et des impôts pour les rendre largement attractifs pour les investisseurs», a-t-il soutenu.

Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement de dire que les opportunités d’investissement existent en Mauritanie en ce sens que son pays «jouit de la stabilité politique et sécuritaire et adopte des politiques économiques ouvertes comportant nombre de facilités et de stimulants ainsi que l’explicitent le nouveau code des investissements et la loi sur la zone franche de Nouadhibou».

Pour sa part, le délégué de la Banque islamique de développement (BID) a réaffirmé la poursuite de l’appui de son institution au projet de renforcement de l’accès à l’électricité à travers une centrale électrique de 120 MW. Une annonce qui intervient alors que le pays est plongé depuis quelques semaines dans une affaire de corruption dans l’attribution du second marché de l’extension de la centrale électrique de Nouakchott.

 

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