Publié le 31 Aug 2015 - 00:26
GUINAW RAILS -
COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES

A. Ndiaye ébouillante sa voisine 

 

Pour une banale histoire, M. Dramé a été ébouillantée avec la patte de farine chaude, communément appelée“moukhamsa”par savoisine A. Ndiaye. Déférée au parquet pour les délits de coups et blessures volontaires, cette dernière justifie son acte par la légitime défense.

 

Partageant la maison au quartier Omar Mbow dans la commune de Guinaw Rails, M. Dramé et A. Ndiaye ne s’adressent plus la parole, depuis longtemps. Selon nos informations, le mari de M. Dramé voulait une autre chambre dans la maison qu’il loue. Mais, l’époux d’A. Ndiaye, qui a en charge la maison, a refusé. Depuis lors, les deux femmes se vouent une haine tenace. Dans la soirée du jeudi 27, vers les environs de 20h, une banale dispute a éclaté entre les deux femmes. En l’ab- sence de leurs époux, la moutarde est vite montée aux narines.

Selon les confessions de la victime M. Dramé, ce jour-là, alors qu’elle montait les escaliers avec son bébé au dos, A. Ndiaye lui a versé de l’eau qu’elle gardait dans une bassine. Elle a protesté et en retour, selon toujours elle, elle a reçu un torrent d’injures. Les nerfs se sont chauffés et le voisinage est venu les séparer. D’après tou- jours elle, croyant que tout était fini, sonantagoniste est venue l’ébouillanter avec du “moukhamsa”. “Quand on nous a séparées, je suis allée dans ma chambre. Mais, elle a continué à m’abreuver d’injures, tout en poursuivant la préparation de son moukhamsa. A ma grande surprise, elle est venue me verser sa préparation. Je m’en suis sortie avec plusieurs blessures, notamment au niveau du bas- ventre et une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 18 jours. Un voisin est venu verser sur moi de l’eau pour limiter les dégâts”, a-t-elle confié devant les hommes du Commissaire Adramé Sarr. “Elle est partie chercher une arme pour m’attaquer, je l’ai ébouillantée”

Lors de son face à face avec les enquêteurs, A. Ndiaye a regretté son acte et livré sa version des faits. “Ce jour là, c’est elle qui m’a cherchée, alors que j’ai tout fait pour l’éviter. Après une dispute, on a été séparée. Croyant que tout était fini, elle est partie chercher une arme pour m’at- taquer, je l’ai ébouillantée avec le “moukhamsa”. Je regrette mon acte, car depuis plus de deux ans, on est dans la même maison, sans se saluer”, s’est-elle dédouanée face aux limiers. Mais sans convaincre, vu qu’A. Ndiaye, mariée et mère de trois enfants, a été déférée au parquet pour les délits de coups et blessures volontaires avec une ITT de 18 jours.

BIGUE BOB 

 

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