Publié le 29 May 2015 - 11:18
HUITIEME EDITION DU FESTIVAL KAAY FECC

Feu Oumar Ndao célébré

 

Les danseurs du Sénégal et certains de leurs collègues étrangers seront cette semaine sur la scène du festival ‘’Kaay fecc’’. Une manifestation qui veut rendre hommage à feu Oumar Ndao cette année, selon la présidente de l’association organisatrice Gacirah Diagne.

 

Et de 8 pour le festival de danse ‘’Kaay fecc’’. Une huitième édition dédiée à feu Oumar Ndao. ‘’La perte d’Omar Ndao est quelque chose de pas négligeable dans le milieu culturel. Oumar Ndao a beaucoup soutenu Kaay fecc. Il nous a appuyés avec les fonds de la mairie, nous a conseillés et encouragés’’, témoigne la présidente de l’association du même non que le festival, Gacirah Diagne. Des raisons suffisantes pour lui  de rendre un hommage particulier un peu plus d’une année après son rappel à Dieu. Et pour marquer le coup, ‘’Kaay fecc’’ propose un programme attrayant cette année.

Ouvert avant-hier mercredi au centre culturel Blaise Senghor, le festival se poursuit jusqu’au 31 mai avec deux spectacles chaque soir. Les journées du 28 (hier), 29 (aujourd’hui) et 30 mai sont consacrés aux masters classes animés par des danseurs professionnels et suivis par des jeunes amateurs.  Ainsi sont organisées des sessions sur la danse traditionnelle, contemporaine et urbaine. Des compagnies étrangères sont mises à contribution dans ces échanges artistiques avec des danseurs hongrois, espagnols et tchadiens. ‘’Kaay fecc se veut un moment d’échanges, de partage entre danseurs qui partagent des démarches artistiques. On va essayer de nourrir l’imaginaire et de montrer un large éventail de ce que font les jeunes chorégraphes sénégalais’’, renseigne Gacirah Diagne.

Les artistes étrangers, en plus d’animer des masters classes, presteront sur l’une des différentes scènes du festival aux côtés des compagnies sénégalaises invitées. Parmi celles-ci ‘’bakalama’’, ‘’nioun ak niom’’, ‘’sene Africa’’, ‘’Hardo Kâ’’ ou encore ‘’afreekanam’’. De cette manière, toutes les danses sont représentées.

Par ailleurs, après sept éditions organisées, l’association ‘’Kaay fecc’’ a pu, à travers cette organisation, accompagner les amateurs qui aspiraient à se professionnaliser, à travers des prestations dans diverses localités. C’est dans cette optique d’ailleurs que la décentralisation de l’évènement est inscrite dans le cahier des perspectives. ‘’On veut que l’évènement tourne. Mais on manque de moyens’’, déplore l’organisatrice. Un manque de moyens qui plombe d’ailleurs l’organisation. Car ‘’Kaay fecc’’, c’était au début sur une durée de 9 jours ; après, c’était entre 6 et 7 jours que ça se tenait. Cette année, le festival s’étale sur 5 jours.

‘’Cette situation est due à un manque de moyens. Et si cela continue, ça se fera sur un week-end’’, se désole Mme Diagne. Pourtant le budget n’est pas si lourd que ça. Les compagnies sénégalaises acceptent un défraiement de 150 mille francs pour participer et celles étrangères sont en partie prises en charge par des institutions ou des ambassades. Ce qui réduit considérablement les dépenses. N’empêche, l’association ‘’Kaay fecc’’ n’arrive toujours pas à boucler ses budgets. Ce, malgré l’appui du ministère de la Culture et de la Communication. D’ailleurs, pour la présente édition Mbagnick Ndiaye, le ministre de tutelle, s’est engagé à couvrir les frais versés aux compagnies locales. 

BIGUE BOB

 

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