Publié le 5 Jul 2015 - 02:41
IBRAHIMA NDIAYE CHITA, ENTRAINEUR DES LIONS DU BEACH SOCCER

‘’On peut aller en finale’’

 

Après la réception du drapeau national des mains du ministre des Sports, l’entraîneur de l’équipe sénégalaise de Beach soccer, Ibrahima Ndiaye ‘’Chita’’ a dit son ambition de jouer la finale.

 

Est-ce que vous êtes satisfait de votre préparation ?

Je suis très satisfait, je dis qu’on peut même gagner cette coupe (du monde). Par rapport à ce que j’ai vu pendant la préparation, cette détermination chez les jeunes, je sais que ce sont des jeunes qui en veulent. Certes, le capitaine a été modeste. Il ne parle pas de finale mais moi je dis, en tant que coach de l’équipe, d’après ce que j’ai vu, on peut aller en finale. On a été bien accompagnés par la fédération. Ce qui reste maintenant, c’est matérialiser ce qu’on a vu sur le terrain, sur la plage. Je leur dis tout le temps : ‘vous serez devant des gens qui ne doivent pas en vouloir autant que vous. Pour aller en finale, vous ne jouez que 5 matchs par rapport aux U20 (du football) qui ont joué 6 matchs. Vous sortez des préliminaires, vous êtes en quart de finale, puis la demi-finale et vient la finale. Il faut être ambitieux dans la vie’. Ce que je demande au Bon Dieu, c’est d’aller jusqu’en finale. Sûrement Il le fera.

L’une des lacunes lors de la Coupe d’Afrique, c’était l’attaque …

(Il coupe) J’ai aussitôt entamé mon travail à partir de mai. Je savais qu’il y avait des lacunes. Et ça ne date pas d’aujourd’hui. Ce sont des jeunes que l’on récupère comme ça et que l’on fait jouer. J’avais dit qu’il y avait des imperfections. C’est pourquoi j’ai fait appel à ce monsieur-là. C’est un ancien professionnel, c’est Louis Gomis. Il s’est établi aux Etats-Unis où il enseigne le Beach soccer. Lorsque j’ai su qu’il est à Dakar, je l’ai appelé pour qu’il vienne apprendre aux gosses comment ça se passe. Comment contrôler un ballon ? Ils se sont rendu compte qu’il y avait beaucoup de déchets. Depuis qu’il est là, les gosses ont fait des efforts énormes sur le plan tactique et technique. Et sur le plan physique, on a fait appel à un professionnel qui est aussi venu apporter sa touche. C’est pourquoi je dis que je suis confiant. On n’a pas de championnat. Les gosses viennent des tournois et ils nous rejoignent en équipe nationale. Je prends le temps de les rectifier. Le jour où on aura un championnat avec les entraîneurs qui auront les notions qu’il faut, on sera tranquille en équipe nationale.

Le capitaine du Portugal (pays hôte adversaire du Sénégal) a dit que le Sénégal est une équipe très redoutable sur le plan physique, mais qui a des lacunes techniques…

Je dis que les propos du capitaine du Portugal (Madjer) doivent être une source de motivation pour les joueurs. Ce qu’il a dit, je l’ai lu mais il faut le démentir sur le terrain. C’est ce que je demande aux joueurs. J’ai fait ce que je devais faire ; maintenant, on va continuer le boulot jusqu’au jour-j.

Le premier match est toujours important…

On n’a jamais raté notre premier match depuis 2007 jusqu’à ce jour. Si vous gagnez votre premier match, vous êtes entré dans la compétition. Nous sommes à notre 5e Coupe du monde, il faut prendre en compte cet état de fait. Nous sommes en train de construire une équipe. Je ne suis pas là pour m’éterniser sur le banc. Je suis là pour déblayer le terrain. Il est temps que Ngala prenne la relève. Vous avez vu, on est allé à Durban et on a gagné le trophée. On est allé en Coupe du monde. On a joué aussi la finale de la Coupe d’Afrique. On a joué 2 quarts de finale de Coupe du monde. L’équipe que je vois là est capable d’aller jouer la finale.

Et l’absence de Wagué…

Il faut savoir qu’il a déjà fait son temps. Il était là pour accompagner les jeunes. Il n’est pas là mais il faut savoir que ceux qui sont là ne sont pas des maçons. Je disais à  Babacar : ‘tu es à 10 buts en Coupe du monde. C’est à toi d’effacer le palmarès de Koukpaki (Pape Jean) qui est le meilleur buteur africain en Coupe du monde. Tu as la Coupe du monde 2015. Tu scores 3 ou 4 buts et tu prends la place de Koukpaki.’

 

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