Publié le 18 Oct 2012 - 13:23
INSATISFAIT DES NÉGOCIATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT

Le SELS menace de déposer un préavis de grève

 

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En conférence de presse hier, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) a exprimé son insatisfaction sur l'application des accords signés par le gouvernement et a menacé de déposer un préavis de grève, au plus tard en fin novembre.

 

Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) vient d'ajouter une nouvelle couche à l'incertitude qui plane sur l'année académique 2012-2013 qui a mal commencé avec cette rentrée des classes à plusieurs vitesses, les secondes sessions du Bac et du BFEM. En effet, le SELS a menacé, hier lors d'une conférence de presse, de déposer un préavis de grève au plus tard à la fin du mois de novembre, si le Cadre unitaire des syndicats d'enseignants (CUSE) auquel il appartient ne le fait pas dans les 45 jours.

 

Selon Souleymane Diallo, Secrétaire général du SELS, il ne saurait y avoir de paix sociale dans le secteur de l'éducation sans une application stricte des accords déjà signés. ''Macky Sall avait annoncé dès son accession à la magistrature suprême une rupture dans les manières de faire et dans la parole donnée. Le 7 octobre dernier, lors des plénières, le gouvernement nous a parlé de la validation des accords, mais à moitié. C'est un jeux de yo-yo qu'ils sont en train de faire. C'est pourquoi nous avons décidé, à défaut d'un préavis du CUSE dans un délai de 45 jours, de déposer un préavis de grève au plus tard en fin novembre. C'est pour amener le gouvernement à respecter les accords et à ouvrir les négociations'', a annoncé M. Diallo.

 

Ce syndicat a aussi contesté la sortie du ministre de la Fonction publique. A en croire Souleymane Diallo, Mansour Sy a très maladroitement communiqué la semaine dernière en donnant l'impression à l'opinion que le gouvernement est dans une dynamique de respecter les accords signés. ''Nous tenons à préciser que sur les 47 accords respectés tels que déclaré par le ministre (de la Fonction publique), aucun ne l'a été par le gouvernement actuel.

On assiste au statu quo, voire un recul cinglant dans la prise en charge des préoccupations des enseignants. Et nous ne pouvons pas aller vers une année stable tant que les accords ne sont pas respectés'', a précisé M. Diallo pour qui, dans toutes perturbations de l'année scolaire, l’État sera l'unique et le seul responsable.

 

Viviane DIATTA

 

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