Publié le 29 Apr 2019 - 13:10

Jamra 

 

L’affaire des 400 bars de Grand-Yoff n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Alors qu’un conseiller municipal de cette commune de Dakar nie en bloc et rejette ces chiffres avancés, Jamra est revenu hier à la charge. Apportant la réplique à ce conseiller municipal qui a soutenu sur la Rfm qu'en sus des 70 bars autorisés, il n'y aurait que 100 bars clandos à Grand-Yoff, Mame Matar Guèye et ses camarades maintiennent leurs chiffres.

‘’Où était l'autorité municipale quand ces clandestins s'installaient dans la commune de Grand-Yoff ? Encore que les 400 bars dont parle la presse et que semble nier ce conseiller municipal résultent de notre recensement de 2013. La dernière étude, initiée en 2018 par Jamra et ses alliés, avec le soutien de deux élus locaux, révèlent un chiffre nettement en hausse de 431 bars (autorisés et clandos confondus)’’, fulminent-ils.

...Rappelant que Jamra a toujours exhorté le gouvernement à assainir la procédure de délivrance des licences de fabrication et d’exploitation de boissons alcoolisées Mame Matar Guèye et Cie restent convaincus que le laxisme, dans le processus de délivrance des licences, aura contribué à l’émergence de ces commerçants véreux, plus soucieux de leurs profits que de la préservation de la santé mentale et morale des enfants, principales cibles de ces dosettes, aux emballages gadgétisés.

Selon eux, ‘’tant que l'État continue de traîner les pieds dans la prise en charge de ce grave phénomène de démocratisation à outrance de l'accès aux boissons alcoolisées, le Sénégal continuera, hélas, de souffrir des ravages de ‘Namp-bi’, de ‘Salañ-Salañ’ et autres ‘Jakarta’. Cette dernière trouvaille à la mode, qui s'est tristement illustrée aux Hlm, avec un triste bilan de 4 morts, tous des adolescents fauchés à la fleur de l'âge, à l'actif de ces débits clandestins d'alcool qui poussent comme des champignons dans les quartiers populaires. À l'insu des autorités municipales ?’’.

 

Section: