Publié le 7 Sep 2018 - 11:12

Josette Marceline Lopez

 

Le ton est courtois. Mais la sortie n’en demeure pas moins une mise en garde aux éléments des forces de l’ordre. ‘‘Compte tenu de nos engagements internationaux, il est inadmissible de voir des comportements pareils de la police qui extorquent des aveux sous l’effet de la torture’’, a lancé l’Observateure nationale des lieux de privation de libertés (Onlpl) Josette Marceline Lopez Ndiaye.

Après une entrevue avec la police la veille mercredi, c’était au tour de la gendarmerie, hier, de la recevoir, dans le cadre de l’atelier de formation des officiers de la police judiciaire et des administrations pénitentiaires. Des cas présumés de torture ayant entrainé la mort d’individus interpellés par la police se sont multipliés récemment.

Au point qu’une marche contre les violences policières a eu lieu le 11 août dernier à la place de la Nation. ‘‘Qu’ils (les agents des forces de l’ordre) sachent qu’aujourd’hui, ces pratiques ne continuent plus’’, notifie Mme Ndiaye qui avance que des sanctions prévues sont très graves et que ‘‘les agents peuvent encourir même la radiation, au cas où ils seraient pris à les commettre’’.

 

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