Publié le 24 Apr 2015 - 23:03
JOURNEE INTERNATIONALE DES FILLES DANS LES TIC

Recruter plus de femmes dans les entreprises 

 

Les jeunes filles et les femmes de façon générale ont un faible accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Elles ne bénéficient toujours pas de l’égalité de traitement sur le plan professionnel. Hier à l’occasion de la journée internationale des filles dans les TIC, le ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane, a invité les entreprises du secteur des TIC à accorder plus d’importance aux recrutements des femmes et à leur promotion, en leur facilitant l’accès aux postes de responsabilité.

Selon lui, les femmes dans plusieurs pays sont tenues à l’écart dans la prise de décisions, qu’elles soient d’ordre économique, politique ou social. ‘’Elles sont souvent victimes de violences et de discrimination. Cette situation d’exclusion devenue de plus en plus inacceptable reste marquée dans le domaine des TIC et il nous revient d’y remédier. L’économie créative doit être une alternative à la problématique du développement en Afrique’’, a dit le ministre. ‘’Nous travaillons pour intégrer le principe de l’égalité femme homme dans tous les programmes de développement du secteur des TIC. Mais également éliminer les inégalités sur le plan de l’accès aux TIC et leur utilisation, en vue d’édifier une société de l’information non discriminatoire et égalitaire. Les TIC continuent d’accélérer les progrès, dans la voie de l’égalité homme femme dans tous les domaines de la vie sociale économique et politique de notre pays’’, a-t-il poursuivi.

A son tour, Mouhamadou Arabany Saïbou,  directeur général de l’Ecole supérieure aux multinationales des télécommunications  (ESMT), a insisté sur la formation. ‘’Nous sommes dans l’économie du savoir. Pour bénéficier des leviers, des retombées de l’économie du savoir, il faut former les jeunes, particulièrement les jeunes filles, parce qu’on se rend compte que dans les différents cycles de formation, souvent la représentativité des filles n’est pas assurée. En leur donnant l’accès au savoir et à la connaissance, on leur donne une certaine autonomisation qui leur permet de développer leur projet, d’accéder à des emplois innovants, et elles-mêmes de développer leurs propres projets entrepreneuriaux’’.

VIVIANE DIATTA

 

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