Publié le 10 Dec 2018 - 11:14

Karim Wade

 

Le fils d’Abdoulaye Wade n’a jamais quitté Doha au Qatar. Cette précision figure dans ‘’Jeune Afrique (Ja)’’. Elle a été faite, selon l’hebdomadaire, par certains de ses proches, suite à des rumeurs véhiculées la semaine dernière soutenant que Karim Wade est au Maroc. Selon ‘’Ja’’, au moment où son entourage ne cesse de répéter qu’il rentrera ‘’bientôt‘’ au Sénégal, le candidat du Pds semble, lui, plus hésitant. Alors que le temps presse et que les postulants à la présidentielle ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leur candidature devant le Conseil constitutionnel.

Selon toujours le magazine, une partie du clan Wade refuse qu’il prenne le risque de retourner en prison, en rentrant au bercail. D’autant que les autorités assurent qu’il se verrait appliquer la contrainte par corps, dès son arrivée sur le territoire, puisqu’il n’a pas réglé l’amende de 138 milliards de francs Cfa (210 millions d’euros) à laquelle il a été condamné. A cela s’ajoute des impératifs constitutionnels. Car il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise, pour se présenter à la présidentielle. Or, Karim Wade n’a jamais confirmé avoir officiellement renoncé à sa nationalité française. Quid également de ses droits civils et politiques, avec sa condamnation judiciaire ?

...En dépit de ces obstacles qui se dressent devant la candidature de Karim Meïssa Wade, les libéraux du Parti démocratique sénégalaise se préparent activement à engager les prochaines batailles électorales. Hier, le secrétaire général adjoint du Pds, Oumar Sarr, et ses camarades ont procédé, à Dakar, au lancement officiel du site web www.president2019.com. Cette plateforme web, selon l’équipe de campagne du candidat Karim Wade, est unique en son genre, en Afrique. Elle constitue, à les en croire, une innovation majeure dans le champ politique sénégalais.

‘’Ce site interactif a principalement pour but de recueillir à travers le monde les centaines de milliers de soutiens de citoyens sénégalais favorables à la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle du 24 février 2019’’, déclarent les soutiens du fils de l’ancien président de la République. Selon eux, après que toutes les juridictions internationales ont rejeté la validité de l’arrêt de la Crei, confirmant ainsi la légalité et la recevabilité de la candidature de Karim Wade, cette plateforme permettra de confirmer, une fois de plus, sa légitimité populaire pour la présidentielle de février 2019.

 

Section: