Publié le 18 Jan 2021 - 07:53

Kedougou

 

Un technicien supérieur en anesthésie-réanimation va prendre service demain mardi à Kédougou. En service au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack, ledit technicien sera provisoirement affecté dans cette région distante de Dakar de 500 km.

En effet, d’après la RFM, Kédougou n’a pas d’anesthésiste-réanimateur parce que celui qui y était, au terme de son contrat, n’a pas voulu le renouveler. Une manière pour lui d’exiger son intégration dans la Fonction publique. D’ailleurs, le docteur Mamadou Diop, Médecin-Chef de la région médicale, confiait à la RFM : ‘’Au niveau du bloc opératoire de Kédougou, l’anesthésiste n’est pas sur place. Son contrat était arrivé à terme depuis le 31 décembre. C’est un contractuel qu’on a recruté au niveau de la Fonction publique.
 
Mais il n’a pas encore intégré la Fonction publique. Donc, quand son contrat est terminé, il n’a pas voulu le renouveler. Afin qu’il soit intégré dans la Fonction publique, son syndicat lui a demandé de partir. Mais le ministère était dans les dispositions de renouveler le contrat, en attendant de régler le problème de la Fonction publique. Cela constitue un réel problème pour nous’’. Depuis lors, les usagers éprouvaient toutes les difficultés du monde pour être pris en charge. Selon une de nos sources, les malades étaient évacués soit à Tambacounda ou à Kaolack.
 
Un article du site d’informations générales kedougou7.com notait que ‘’les populations, face à cette situation, sont obligées de débourser de l’argent pour prendre en charge des frais d’évacuation. Un périple sinueux qui draine un bilan macabre. Trois personnes ont perdu la vie. Il s’agissait de deux femmes décédées en cours d’évacuation et un homme au centre de santé de Kédougou. Ces femmes devaient subir des interventions chirurgicales. Mais vu l’absence de l’anesthésiste, elles ont dû braver la distance au péril de leur vie’’.

 

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