Publié le 29 Jan 2019 - 18:52

 Khalifa Sall

 

Le temps d’un après-midi, celui d’hier, l’ancien maire de Dakar, candidat recalé à la prochaine présidentielle par les 7 sages du Conseil constitutionnel, a reçu la visite de 3 candidats autorisés, à faire face au président sortant Macky Sall. Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, Madické Niang et Ousmane Sonko du Pastef  étaient hier tour à tour à Rebeuss, pour tailler bavette avec le prisonnier le plus célèbre du Sénégal. Ainsi,  même en prison, Khalifa Ababacar  Sall continue de faire  l'objet de toutes les convoitises.

Au sortir de  sa visite, Me Madické Niang, a dévoilé ses ambitions pour l’ancien édile de la capitale, si toutefois il venait d'être élu président de la République à l’issue de la Présidentielle de février 2019. ‘’ Si Dieu décide que c'est Madické Niang, ma priorité c'est de réparer l'injustice dont il (Khalifa Sall) est victime en le libérant. Il m’a manifesté ses sentiments d'affection avant de me féliciter d'avoir été retenu parmi les cinq candidats pour la prochaine élection présidentielle.  C’est tout à fait  normal que je sollicite son  soutien  car il a un électorat qui lui est propre’’, a déclaré face à la presse le dissident du Parti démocratique sénégalais.

...Même son de cloche chez le candidat de la coalition Idy 2019. Parti lui aussi  rendre visite à Khalifa Sall, hier dans l’après-midi, Idrissa Seck a affiché sa volonté de rendre à ce dernier sa liberté dès son accession à la magistrature suprême. "Je reviendrai ici le prendre", a-t-il servi aux journalistes, avec un large sourire. Quant à Ousmane Sonko, il n’a pas voulu faire de déclaration après son entrevue avec Khalifa Sall. Le leader de Pastef ayant préféré s’engouffrer dans sa voiture sans piper un seul mot. En attendant, (sans doute) la visite du   candidat du PUR, Cheikh Issa Sall, l’ancien édile socialiste de la capitale en prison dans le cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, n’a pas encore dicté à ses partisans, la conduite à tenir en direction du scrutin présidentiel du 24 février 2019.

 

 

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