Publié le 16 Oct 2018 - 14:43
KOLDA : VOL A LA CASE DES TOUT-PETITS DE PATA

Le chauffeur règle ses problèmes avec les batteries solaires 

 

Ibrahima Dramé a été déféré, hier, au parquet, pour  avoir volé les batteries solaires de la case des tout-petits de Pata. Le conducteur dit  avoir commis  l’acte pour faire face à des difficultés financières familiales.

 

Confronté à des difficultés financières dans sa famille, Ibrahima Dramé, âgé de 26 ans, marié et père de 3 enfants, est allé subtiliser les deux batteries de la case des tout-petits de Pata, afin de faire face aux dépenses des siens. L’acte a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 octobre derniers. Après la commission des faits, il est allé vendre l’une des batteries à un habitant du village qui préfère garder l’anonymat. Le lendemain, la responsable de la case des tout-petits, Nogaye Fall, enseignante de profession, a constaté l’absence des batteries qui alimentaient les panneaux solaires dudit lieu. C’est ainsi qu’elle s’en est immédiatement ouverte aux gendarmes du poste de Pata, avant de faire circuler l’information à travers toute la commune.

Quelques jours après, un habitant du village, ayant entendu la nouvelle, a voulu en avoir le cœur net. C’est ainsi qu’il s’est rendu au poste de gendarmerie de Pata. Sur place, il a expliqué aux hommes en bleu qu’il a acheté une batterie solaire de couleur noire à 60 mille francs Cfa auprès du nommé Ibrahima Dramé. Il ajoute qu’au ‘’moment de la vente, ce dernier lui avait fait croire que le produit provenait de la Gambie’’, raison pour laquelle il a procédé à l’achat. Après avoir vendu la mèche, il a conduit les gendarmes au domicile du mis en cause. Le voleur sera appréhendé avec l’autre batterie, ensuite conduit, sous bonne escorte, au poste de gendarmerie de Pata, puis à la brigade de gendarmerie de Kolda, avant d’être déféré au parquet, hier lundi 15 octobre.

De l’enquête préliminaire au bureau du procureur, Ibrahima Dramé a reconnu les faits pour lesquels il est poursuivi. ‘’J’ai volé les deux batteries dans la case des tout-petits de Pata, vers les coups de minuit. J’étais dans le besoin, je voulais régler quelques problèmes financiers. Je reconnais aussi avoir menti à mon client. Car je lui avais fait croire que la batterie vendue venait de la Gambie’’, a-t-il déclaré avant de regretter l’acte commis. Après les aveux circonstanciés, il a été envoyé à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Kolda, en attendant son procès.  

EMMANUEL BOUBA YANGA

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