Publié le 15 Apr 2019 - 23:46

La jeunesse africaine face au libertinage des libertaires occidentaux

 

 

Dieu nous enseigne le sens de la responsabilité et de l’engagement, qui est un devoir pour tout croyant à la fin du verset 122, Sourate 9 : AT-TAWBA (Le repentir): « …Pourquoi de chaque clan quelques hommes ne viendraient-ils pas s’instruire dans la religion, pour pouvoir à leur retour, avertir leur peuple afin qu’ils soient sur leur garde ». M’inspirant de ce verset, j’ai pris mon courage des mains, la foi en bandoulière, avec la croyance ferme que Dieu est le meilleur des protecteurs, pour lancer cet appel à la jeunesse africaine.

En effet, elle doit s’armer d’un pragmatisme avéré pour éviter les tentations néfastes et maléfiques de l’occident. Quand les mariages pour tous sont tolérés, l’homosexualité encouragée à travers certains slogans « Don’t Tell, Don’t  Say », l’occident ne fait que réduire l’être humain dans sa plus simple expression d’animalité. La démocratie et le libéralisme économique sont les deux piliers sur lesquels s’appuie ce libertinage des temps modernes.

L’insoutenable situation dégradante de la nature humaine à travers l’homosexualité, aura même atteint les coulisses de certains palais où des rois et chefs d’Etat en sont victimes, les lieux de cultes, certaines grandes écoles de formation, la haute finance, les loges maçonniques, le monde artistique et surtout certaines grandes armées. C’est un monde qui est entrain de s’effondrer, comme l’avait prédit le romancier Chinua Achébé. Seulement, le paradoxe revient à reconnaître que certaines valeurs intrinsèques d’éthique et de discipline sont foncièrement érigées en règle dans les pays supposés être des dictatures. L’exemple du Rwanda en est une belle illustration.

Le terme « dictature » n’est désormais plus galvaudé ni même péjoratif si l’on s’en tient à la stabilité, la sécurité, le sens élevé de la citoyenneté, le respect mutuel entre les citoyens, la volonté du vivre ensemble et sur l’éthique, des qualités qui constituent le soubassement de leur philosophie du « politiquement correct ». Le panafricanisme devrait se construire en rejetant cette idée de supériorité des autres qui ont et continuent toujours  à avoir la main basse sur les ressources de l’Afrique. La résilience, qui partait du principe que même les personnes terrassées par les pires tragédies pouvaient trouver la force de se reconstruire sans se résigner à la fatalité du malheur du dominé ; devrait continuer à habiter la jeunesse africaine. Mais encore, à se demander même si les démocraties occidentales ne seraient pas synonymes d’anarchie et de libertinage à la solde de libertaires désorientés ?

L’HEURE « H » A SONNÉ POUR L’AFRIQUE

En 2035, la population du continent africain sera d’un milliard huit cent soixante cinq millions neuf cent vingt et un mille six cent dix neuf (1.865.921.619) habitants avec, compte non tenu des tranches d’âge comprises entre 45 et plus de 100 ans, 41,3% d’hommes et 40,4% de femmes  jeunes, âgés de 0 à 44 ans. Un continent qui serait caractérisé par la vitalité et le dynamisme de sa jeunesse, une force de travail qui poserait les jalons d’un dynamisme économique inouï. Avec comme atout, le géant nigérian, 7ème pays, parmi les 200 que compte la planète, le plus peuplé avec ses 191.835.936 habitants. Un tel cas de figure, mettrait à rude épreuve l’économie occidentale confrontée à un lourd handicap de vieillissement de sa société.

Un constat aussi macabre serait à l’origine de fermetures d’usines, d’écoles et d’instituts faute d’une force de travail jeune capable de remplacer les retraités. Les lumières d’une Afrique radieuse par son rayonnement ont déjà jailli. Un impératif devoir pour sa jeunesse de s’armer de courage et d’audace dans la quête du savoir et des connaissances pour enfin prendre le témoin qu’irrémédiablement, l’occident en phase d’agonie, lui remettrait. Le signal vient d’être donné à l’Afrique qui a l’impératif devoir de se réinventer en se forgeant une personnalité et une identité perdues depuis belle lurette et où chaque africaine et africain pourrait s’y reconnaître. Cet appel de Monseigneur Benjamin Ndiaye  est riche en enseignements : «Les jeunes d’aujourd’hui éprouvent une grande inquiétude par rapport à leur avenir. Ils se demandent comment se former valablement pour trouver ou créer un emploi qui leur permette de vivre décemment, qui leur permettra d’être utiles à leurs proches, et même de fonder une famille. Ces jeunes s’interrogent sur la manière de réussir leur vie et de satisfaire leurs aspirations les plus légitimes. » Tel serait le vrai idéal vers cette émergence continentale tant vantée. L’occident est un continent en phase terminale, sombrant inévitablement dans une déchéance sans précédent. Les signes avant-coureurs commencent déjà à se dessiner. Ils sont là bien visibles pour les personnes averties, imperceptibles pour les amnésiques.

Vraiment que le bon Dieu nous éloigne définitivement de l’occident avec ses tares sociales, notamment : la communauté forte des LGBT, la franc-maçonnerie, le mariage pour tous, l’avortement et le concubinage. Des comportements d’antivaleurs qui ne font qu’accroître la colère de Dieu, laquelle s’amplifie de jour en jour et fera inexorablement un effet boomerang dévastateur sur eux. Que Dieu dresse un épais rempart infranchissable et opaque entre ces impies occidentaux et les peuples justes et croyants afin que cette colère ne nous afflige point.  L’occident ne devrait désormais plus faire rêver la jeunesse africaine. Pourtant, paradoxalement, des milliers de jeunes africains  continuent de mourir au large des océans de l’atlantique et de la méditerranée et d’être ensevelis par les dunes de sable du désert du Sahara. Cette quête effrénée d’un mieux vivre et d’un mieux être en Europe, n’est qu’affabulation et leurre. L’occident, un peuple perdu, se trouvant à la croisée des chemins de l’infiniment petit et insignifiant. Alors, contre toute attente d’une société sans repères, le glas de tous leurs espoirs suspendus sur leur ingéniosité satanique vient de sonner.

Au même moment, les héritiers de la doctrine du populisme commencent à prendre le relai en rêvant d’une société occidentale à la blancheur immaculée. Certes, même si leurs vagues d’eaux souillées, continuent de déferler dans le continent africain, il n’y a pas encore péril en la demeure. La vitalité d’une jeunesse, debout, bravant toutes les menaces et intimidations et décidée, plus que jamais, à rendre à ce continent une image des plus reluisantes, commence à se signaler. Contrairement au printemps arabe, qui aura renversé des dictateurs pour implanter des chaos sans précédents en Tunisie, en Egypte et en Lybie. Des échecs dont la seule explication à en donner est que ces plans auront été concoctés en occident loin des peuples concernés. Contrairement aux cas d’écoles des révolutions populaires présentement menées par les jeunesses Algériennes et soudanaises qui finiront par déboulonner des mastodontes comme Bouteflika et Al-Bashir, respectivement 20 ans et 30 ans de règne.

CRISE DES VALEURS, CRISE DE LA SOCIÉTÉ

Les approches d’interprétations sur les valeurs morales sont complètement différentes entre les africains et les occidentaux. Pour les premiers, leurs visions se limitent autour de la nature humaine. Il s’agit d’une moralité intrinsèque, originelle, qui a toujours défini les sociétés humaines. Le mariage entre l’homme et la femme, avec une expression forte de sa masculinité ou de sa féminité et avec fierté. Le pari de la procréation en vue de démultiplier l’espèce humaine pour différentes raisons économiques surtout. La virilité chez l’africain et la fécondité chez l’africaine restent des pesanteurs sociales à prendre en compte dans l’équilibre social de la société. La politique d’une organisation sociale est fondamentale avant la mise en œuvre d’un projet sociétal. Contrairement aux occidentaux qui ont tendance à assimiler cette crise des valeurs, crise de la société, à un non respect des droits civiques comme le vote, qui est un devoir de chaque citoyen.

De plus, le politiquement correct, utilisé en toutes occasions, minimise les actes d’incivismes qui mettent à mal les valeurs fondamentales de la société. Pourquoi la crise des valeurs se ressent aujourd’hui dans la crise de la société ? La société et donc ses citoyens sont en crise, car ses valeurs morales sont en train d’évoluer et sont mal connues. Nous verrons que cette mutation des valeurs est due à un laisser-aller politique, puis que les citoyens sont réfractaires à ces évolutions et enfin l’absence de personnes ressources pour perpétuer cet enseignement des valeurs de la société. L’occident souffre de repères, les gilets jaunes en sont une preuve patente. La politique n’est plus un modèle des valeurs de la République que se soit d’une part ses représentants et d’autre part ses actions. Les élus et les hommes politiques ne servent plus d’exemple dans la défense des valeurs de la société. Dans ces valeurs de la société occidentale, la reconnaissance de la communauté des Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres y occupe une part très importante. D’où le choc entre contrevaleurs et valeurs différemment interprétées entre les communautés africaine et occidentale.

LES SIGNES D’UNE COLÈRE DE DIEU FACE À L’HOMOSEXUALITÉ SONT BIEN VISIBLES  

Les communautés LGBT (lesbiennegaybisexuelletransgenre et assimilées) continuent de prendre des proportions inquiétantes sans que personne n’y prenne garde. Certes, qui tient les finances, tient le monde et par ricochet l’humanité. L’heure est arrivée de se tenir debout comme un seul homme pour y mettre fin. Il arrivera un moment pas si lointain où ceux qui devaient avertir et qui ne l’auront pas fait pour des miettes de strapontins, n’auront plus le temps de s’occuper de leurs turbans ou de leurs chambellans et même de leurs soutanes. L’effet de surprise à travers la furie des vagues dévastatrices, les engloutira dans les eaux profondes de la mer rouge ou de celle d’Egée qui continuent d’abriter les peuples de Sodome et Gomorrhe et le pharaon et Hamann. La jeunesse africaine bouleversée, secouée par un marasme économique, intellectuel et moral sans précédent, est entrain d’être décimée par ces fortes influences occidentales à partir de leurs terres, qui, pourtant, regorgent de toutes sortes de ressources.

Ils sont entrain de tout brader, de tout braver, pour aller trouver l’opulence en Europe. Cette hémorragie juvénile qu’il faille arrêter avec un garrot aux airs de pro activité agissante, sera l’aboutissement d’un plan économique hardi qui les convaincra à rester chez eux. L’heure est arrivée de tirer sur la sonnette d’alarme pour mettre fin à un drame sans précédent qui rappelle l’esclavage. La population s'identifiant comme LGBT se décomposerait par ordre décroissant par les bisexuels, les homosexuels (les lesbiennes comme les hommes gays) et les transgenres. Par ailleurs, parmi les personnes s'engageant dans des relations homosexuelles, peu sont celles qui excluent les relations hétérosexuelles. Ainsi, d'après une étude française conduite en 1993, 96,6 % des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont aussi entretenu des relations hétérosexuelles. Des études américaines ou danoises donnent des chiffres tout aussi considérables (de 90 à 96 %), ce qui montre que l'homosexualité (l'orientation sexuelle unique et exclusive envers les personnes de même sexe) est un comportement sexuel très marginal parmi les personnes s'engageant dans des relations avec des personnes de même sexe.

QUEL ÉTAIT LE PÉCHÉ SODOME ET GOMORRHE ?

Le récit biblique de Sodome et Gomorrhe se trouve en Genèse 18-19. Genèse 18 raconte l'histoire de la rencontre d'Abraham avec le Seigneur et deux anges. Le Seigneur a dit à Abraham : « Le cri contre Sodome et Gomorrhe a augmenté, et leur péché est énorme. »       « De même, Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, […] se sont livrées comme eux à l’immoralité sexuelle et à des relations contre nature. » Encore une fois, l'homosexualité n'était pas le seul péché des habitants de Sodome et Gomorrhe, mais c'était apparemment la raison principale de la destruction des deux villes. Ceux qui cherchent des interprétations alternatives aux passages bibliques qui condamnent l'homosexualité prétendent que le péché de Sodome et Gomorrhe était l'inhospitalité.

Les hommes de Sodome et Gomorrhe ont clairement manqué d'hospitalité : qu'y a-t-il de moins inhospitalier qu'un viol collectif homosexuel ? Prétendre que Dieu a entièrement détruit deux villes avec leurs habitants à cause de leur manque d'hospitalité est cependant inexact. Les habitants de Sodome et Gomorrhe étaient coupables de nombreux péchés épouvantables, mais c'est à cause de leur homosexualité que Dieu a fait tomber le feu du ciel sur leurs villes afin de les détruire entièrement. Jusqu'à ce jour, la région où ces deux villes étaient jadis situées est un désert sans vie. Sodome et Gomorrhe illustrent bien la colère de Dieu contre le péché en général et contre l'homosexualité en particulier. 

En guise de conclusion, la jeunesse africaine gagnerait à toujours s’inspirer des passés douloureux, apocalyptiques même des pays comme les États-Unis, la Chine, le Japon et le Rwanda. Leurs passés douloureux  de peuples dominés puis devenus libres et indépendants, pourraient constituer des cas d’écoles pour l’Afrique. Désormais, les africains ont une occasion inouïe d’oser et de gagner pour enfin se départir d’un certain fatalisme. L’heure est venue pour eux de s’affirmer; contre vents et marées. Au lieu de continuer à s’apitoyer sur leur sort, les africains feraient mieux de tourner très vite l’une des pages les plus sombres de leur histoire.

Le seul salut pour eux est de se forer un mental d’acier en faisant du travail, de la discipline et de la foi, leur principal culte. Le plus difficile n’est pas le chemin, mais la volonté de l’emprunter avant de le traverser. La souffrance devrait davantage galvaniser que saper le moral d’un peuple. Contrairement en Afrique, à l’exception du Rwanda, où la souffrance est toujours un moyen de se cacher derrière les pangols ou lieux de culte pour chercher des solutions auprès d’un Dieu qui brille toujours par son absence. Approprions nous ces exemples, ces expériences douloureuses et ne plus afficher le sort d’un mendiant quémandeur assis sur une mine d’or, comme le décrit si majestueusement, le sociologue suisse, Jean Ziegler. 

NDIAPALY GUÈYE, ndiapalygueye@yahoo.fr

 

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