Publié le 28 Jul 2015 - 15:03
LAMINE DIENG, COACH DE NIARY TALLY

‘’Il ne faut pas oublier d’où on a pris l’équipe’’

 

Comme ses joueurs et les supporters de Niary Tally, Lamine Dieng a été très déçu de voir l’As Douanes les coiffer au Poteau pour s’adjuger le titre de champion du Sénégal de Ligue 1. Face à la colère de certains inconditionnels, le technicien, qui espère poursuivre encore l’aventure sur le banc, rappelle les difficultés dans lesquelles il avait pris le club, la saison dernière.

 

Devrait-on revoir Lamine Dieng sur le banc de Niary Tally la saison prochaine ?

Normalement, compte tenu du contrat que j’ai avec eux. Mais je suis un peu las compte tenu de certains angles du championnat qui m’ont poursuivi jusqu’au dernier point.

Est-ce que vous avez bien géré la fin, si on sait qu’il vous fallait une victoire sur les deux derniers matches pour être sacré ?

Il ne faut pas oublier d’où on a pris l’équipe. L’année dernière, elle était relégable pendant la phase aller. On a produit du football, corrigé, mis les prémices du beau jeu. Aujourd’hui, si les gens viennent assister aux matches de Niary Tally, c’est parce qu’il y a quelque part un certain spectacle que nous leur procurons. Malheureusement, aujourd’hui, c’est un spectacle inachevé, compte tenu des opportunités de scorer qu’on a manquées. N’oubliez pas qu’on était champions d’automne (à l’issue de la phase aller) mais au bout du compte, c’est être champion tout court qui compte. Et déjà, il y a 15 jours, on avait cette possibilité de bien terminer.

Malgré la déception, il y a donc quelque raison d’être satisfait ?

S’il n’y avait pas une réponse aux attentes du public, on n’aurait pas eu cette grande audience. Les gens pensaient venir pour la fête. Mais c’est compte tenu de ce que l’équipe a montré tout au long du championnat. C’est un parcours qui a été parsemé de roses, on peut dire. Il y a eu de belles choses, beaucoup de belles choses mais aussi d’épines. Parfois, on est passés un peu à côté, surtout quand vous regardez le nombre de nuls qu’on a eus. Si on pouvait tout refaire… malheureusement, il faut attendre les prochaines échéances.’’

ADAMA COLY

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