Publié le 12 Jan 2017 - 14:33
LE NOUVEAU COMMANDANT DE LA ZONE MILITAIRE N°6 SUR LA SITUATION EN GAMBIE

« Nous sommes prêts…»

Colonel Philip Dia

 

La cérémonie de passation de commandement de la zone militaire N°6 s’est tenue, ce mercredi 11 janvier, à Kolda. Le nouveau commandant, le Colonel Philip Dia, s’est dit prêt à toutes les éventualités en Gambie.

 

La situation en Gambie préoccupe les forces de défense et de sécurité du Sénégal. Hier, lors de son installation à tête de la zone militaire N°6 de Kolda, le nouveau commandant, le Colonel Philip Dia, a indiqué que les troupes se tiennent prêtes. « Nous attendons comme tout le monde. Nous sommes membres de la commission internationale et nous suivons les développements. Nous sommes prêts, comme nous l’étions hier avant que la Gambie ne commence à s’agiter », a-t-il déclaré. « Comme dans toutes les zones limitrophes de la Gambie, a-t-il poursuivi, nous continuons à exercer le travail que nous faisons depuis plus de deux décennies. La mission n’a pas changé. Et nous continuerons à sécuriser nos frontières autant que faire se peut, quel que soit le contexte qui prévaut dans les pays limitrophes. » Avant de confier que « la fonction de commandant de zone est une des étapes cruciales de la carrière d’un officier ».

En effet, a-t-il expliqué, ‘’les zones, parcelles de sécurité nationale de défense et de l’intégrité territoriale, nous sont confiées, de même que la sécurisation des personnes et de leurs biens ». L’officier de souligner que « leur mission est de servir dans la justice et l’équité pour le succès du Sénégal ». Le nouveau commandant de la zone militaire N°6 compte s’investir corps et âme pour que « cette mission soit menée à bien ».

C’est pourquoi le Chef d’Etat-major des Armées, le général Cheikh Guèye, a demandé aux officiers et sous-officiers de reconnaître en lui désormais leur chef. « Vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service », leur a-t-il commandé. Le commandant sortant, Mamadou Gaye, s’est dit très satisfait de sa mission accomplie, notamment, du fait que la population se soit collée à l’institution militaire. « J’ai apprécié les deux années que j’ai passées. Années pendant lesquelles les populations ont été très proches de la zone militaire. Elles m’ont apporté leur soutien, mais également leurs conseils et leurs orientations pour faciliter de notre mission. »

EMMANUEL BOUBA YANGA

 

Section: