Publié le 13 Nov 2012 - 08:25
LETTRE DE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’ÉNERGIE (LDSPE)

Les cadres de la Senelec pas associés à son élaboration

 

''Cette nouvelle lettre est une bonne initiative, elle est très intéressante, c'est pour cela que nous, cadres de la SENELEC, montrons que nous sommes partie prenante et nous allons nous l'approprier'', a dit Daniel Sarr, lors de la journée de réflexion de l'Association des cadres de la SENELEC (ACAS), sur la Lettre de politique pour le développement du secteur de l'énergie (LDSPE).

 

Mais les cadres de la SENELEC n'ont pas maqué de réagir à cette nouvelle lettre. ''Nous avons jugé nécessaire de nous réunir pour parler de cette lettre'', a dit la vice-présidente de l'ACAS, Khadissatou Waly Sourang. ''À la SENELEC, nous avons des compétences avérées, c'est pour cette raison que je dis que les autorités devraient nous solliciter avant d'élaborer cette lettre'', a ajouté la vice-présidente. Selon elle, les cadres vont cependant réfléchir et donner des observations et recommandations sur ce document. Cependant, Mme Sourang espère qu'à travers cette lettre, les objectifs stratégiques ainsi que les axes permettront de faire sortir la société d'électricité de la crise.

 

En effet, les autorités sénégalaises ont toujours essayé de trouver des solutions aux problèmes de la Société nationale d'électricité (SENELEC), mais en vain. En 2003 déjà, le gouvernement libéral avait initié une première Lettre de politique de développement du secteur de l'Energie (LDSPE) pour sortir la société de la crise qu'elle connaissait. Cinq ans plus tard, c'est encore cette lettre qui est signée et qui visait, entre autres objectifs, d'atteindre en 2012 des taux moyens d'électrification de 75% au niveau national (50% en milieu rural et 95% en milieu urbain). Son autre objectif était également d'avoir un taux d'indépendance en énergie commerciale d'au moins 20% à l'horizon 2014 grâce à l'apport des hydrocarbures, de l'hydroélectricité et des énergies renouvelables. Et malgré cela, la crise a continué à persister à la SENELEC comme en 2010 qui, selon Daniel Sarr représentant le ministre de l'Énergie, est due à des contraintes liées à la production, mais aussi à la timidité de la distribution.

 

Dans la précédente lettre, le suivi-évaluation n'était pas pris en compte, ce qui n'est pas le cas pour la nouvelle qui va de 20012 à 2017. ''Le suivi-évaluation est en bonne place dans les recommandations. Un plan d'action pour cela est déjà élaboré et annexé'', explique Moustapha Baïdi Bâ, membre de l'amicale et présentateur de la LDSPE.

 

AMADOU THIAM

 

 

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