Publié le 1 Mar 2019 - 11:17
LEVEE DU CORPS A L’HOPITAL PRINCIPAL

Les adieux du monde sportif à Lamine Sarr

 

Le monde sportif a rendu, hier, un dernier hommage à Lamine Sarr, lors d’une cérémonie de levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar.    

 

L’esplanade de la morgue de l’hôpital Principal de Dakar était trop étroite pour accueillir la grande foule venue prendre part à la cérémonie de levée du corps de Lamine Sarr. Les acteurs et amateurs du football ont occupé les lieux avant 10 h. Les uns sont assis sur des chaises, alors que les derniers arrivés sont restés débout tout au long de la cérémonie. Joueurs en activité, anciens footballeurs et dirigeants présents à la levée du corps de l’ancien international sénégalais ont profité de l’occasion pour rendre un dernier hommage au défunt et compatir à la douleur de la famille éplorée.

L’ex-attaquant du Jaraaf de Dakar est considéré comme un homme généreux, ouvert et courtois par ses anciens partenaires et adversaires. Le porte-parole des anciens internationaux de football, Ndoffène Fall, a relevé la sportivité du footballeur disparu. ‘’A travers la personne de Lamine Sarr, on retrouvait tous les critères d’un bon sportif. Il a toujours fait preuve de fair-play et de respect à l’endroit de ses adversaires’’, a-t-il témoigné. Saër Seck, venu représenter le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), a fait autant en soulignant l’apport du défunt dans le football.

Selon le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), l’ancien entraineur de la Renaissance de Dakar a montré son talent et son expertise dans les grands clubs sénégalais  et au sein de l’équipe nationale.  Lamine Sarr, ancien avant-centre, a évolué au Jaraaf et au Sandial de Dakar-Plateau. Après sa carrière de footballeur, il s’était reconverti entraîneur et a été sur le banc du club de la Médina comme adjoint, puis à Dakar Sacré-Cœur, avant de prendre les rênes de la Renaissance de Dakar. Son état de santé s’était détérioré et il avait été transporté en Tunisie où il est décédé le lundi 25 février 2019, à l’âge de 52 ans.

La cérémonie de la levée du corps de Lamine Sarr a été clôturée par des prières. L’assistance a, sous la houlette de Serigne Cheikh Mbacké Laye, prié pour le repos de l’âme du défunt. A la fin de la levée du corps, le cortège funèbre a rallié  les cimetières musulmans de Cambérène où l’ancien international de football sénégalais a été inhumé aux environs de 11 h.   

REACTIONS

SAER SECK (PRESIDENT DE LA LIGUE PRO)

‘’Le monde sportif a perdu un grand acteur’’

‘’Le monde sportif sénégalais a perdu un grand acteur. Lamine Sarr était un grand joueur. Il a marqué ses empreintes dans les performances des clubs où il a évolué. Ce  qui m’a marqué chez lui, c’est son ouverture et sa générosité. J’ai eu des relations particulières avec lui quand il était joueur du Jaraaf. Notre collaboration a continué quand il entrainait la Renaissance de Dakar.  Il n’a jamais eu des relations heurtées avec ses adversaires. Cela prouve qu’il avait un comportement irréprochable. Ce qui reste maintenant, c’est de prier pour que son âme repose en paix.’’ 

SEGA SAKHO (ANCIEN INTERNATIONAL DE FOOTBALL)

‘’Lamine  a apporté son expérience à nos jeunes joueurs‘’

‘’Je l’ai connu au Jaraaf. J’ai aussi partagé avec lui la sélection nationale. Je retiens de Lamine Sarr un homme disponible, rigoureux et loyal.  Il n’a jamais abandonné son club formateur, le Jaraaf de Dakar. Après sa carrière de footballeur, il  a accepté d’entrainer notre équipe.  Lamine  a apporté son expérience et son expertise à nos jeunes joueurs qu’il a encadrés pendant ces dernières années.’’

BECAYE MBAYE (AMI DU DEFUNT)

‘’Il était poli et respectueux’’

‘’Lamine Sarr était un joueur qui savait ce qu’il faisait. Il était poli et respectueux. C’est ce qui explique cette innombrable foule venue lui rendre un dernier hommage. Nous avons toujours entretenu de bonnes relations, malgré nos divergences. Il était un joueur du Jaraaf de Dakar et moi je supportais la Jeanne d’Arc de Dakar. Mais cela n’a jamais eu d’incidences sur nos rapports.’’     

OUMAR BAYO BA

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