Publié le 4 Jan 2014 - 22:38
LIBÉRATION CONDITIONNELLE

Me Sidiki Kaba libère Cheikh Yérim Seck

 

Après près de 16 mois passés en prison pour viol, le journaliste Cheikh Yérim Seck a recouvré la liberté hier. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle, bien que sa procédure soit pendante.

 

Libre. Le journaliste Cheikh Yérim Seck l’est depuis hier. Condamné d’abord à trois ans de prison ferme pour viol, par le juge de première instance, l’administrateur du site d’informations ‘’Dakaractu’’ avait bénéficié d’une réduction de peine. Il avait finalement été condamné à deux ans ferme. Une peine que Cheikh Yérim Seck ne va pas purger en entier. Le journaliste a bénéficié d’une libération conditionnelle, bien que sa procédure soit pendante. Car, parmi les critères pour bénéficier d’une libération conditionnelle, il y a la condamnation définitive. Or, après le verdict de la Cour d’appel confirmant sa culpabilité, Cheikh Yérim Seck s’est pourvu en cassation.

A en croire nos sources, le dossier a été enrôlé la semaine dernière devant la chambre criminelle de la Cour suprême. Finalement, il a été renvoyé et l’audience est prévue, dans les prochains jours. Cependant, d’après nos sources, la libération conditionnelle relève du pouvoir discrétionnaire du ministre de la Justice. Donc, c’est à ce titre que Cheikh Yérim Seck a recouvré la liberté, après 16 mois passés derrière les barreaux. Il faut préciser que cette décision n’a aucun impact sur la sanction pécuniaire. Autrement dit, le journaliste doit payer à sa victime, l’étudiante Ndèye Aïssata Tall, des dommages et intérêts d’un montant de 10 millions de francs Cfa.

FATOU SY

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