Publié le 30 Jan 2014 - 04:32
LIBRE APRÈS QUELQUES MOIS

Le dealer risque de retourner en prison pour 2 ans

 

Élargi de prison en juin dernier, le dealer récidiviste Yatma Diop risque un nouveau séjour carcéral de deux ans pour les mêmes faits de détention de chanvre indien aux fins de trafic. 

 

Âgé de 41 ans, le soudeur Yatma Diop semble tisser un lien indéfectible avec le chanvre indien. Condamné en 2003 et en 2011 respectivement à 5 ans et 2 ans de prison ferme, il est de nouveau pensionnaire de Rebeuss depuis le 15 janvier. Si le tribunal des flagrants délits de Dakar suit le parquet dans son réquisitoire, le dealer signera son troisième séjour carcéral et ce sera pour deux ans. Il sera édifié sur son sort le 31 janvier prochain.

Pourtant, c'est en juin dernier que le quadragénaire a quitté la prison après avoir purgé une peine de deux ans. Mais, à en croire le représentant du parquet citant le  procès-verbal d'enquête, Yatma Diop a repris son trafic de chanvre indien au mois d’août 2013, soit trois mois après sa libération.

A peine six mois après son retour dans le milieu interlope, il a été appréhendé après filature, par des éléments de l'Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Arrêté près de la Pharmacie de Bène Tally, le suspect a été retrouvé avec cinq cornets de chanvre indien dans la poche de son pantalon.

Les hommes du commissaire Mame Seydou Ndour ont aussi découvert dans sa chambre plusieurs quantités de chanvre indien en vrac et conditionné dans un sac à dos de couleur rouge, posé à même le sol.

Mais hier, devant la barre du tribunal des flagrants délits, le prévenu a clamé son innocence non sans réfuter la paternité de la drogue. ''J’ai accepté les faits qui me sont reprochés dans le procès-verbal parce que j’étais violenté et maltraité par la police'', s'est-il défendu. Avant de conclure : ‘’Je ne suis pas le propriétaire et j’ignore même la provenance de cette drogue.’’

C'est pourquoi la défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute. Elle a argué qu'il n'y a pas la preuve de l'existence de la drogue, ni aucun objet devant servir à la confection du produit.

EMMANUEL BOUBA  YANGA

 

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