Publié le 25 Jun 2015 - 23:55
LUTTE CONTRE L’INSECURITE A TOUBA

Le sous-préfet maintient la traque des véhicules étrangers et irréguliers 

 

Le sous-préfet de Ndam est monté au créneau hier pour apporter quelques éclairages sur l’arrêté interdisant la circulation de tous les véhicules irréguliers, communément appelés « Goana et Mousse ». Il tenait à faire des mises au point concernant la crise née de son arrêté. Lors de son face-à-face avec la presse, le sous-préfet Modou Mbacké Fall a voulu non seulement calmer les ardeurs des propriétaires de ces véhicules irréguliers, mais surtout dissuader les éventuels contrevenants et les récalcitrants. L’exécutif local a en effet demandé aux velléitaires de calmer leurs ardeurs et de cesser d’accuser le khalife et son entourage de connivence avec l’administration. Il n’en est rien.

A l’en croire, c’est l’Etat qui veut en finir avec les voitures irrégulières qui circulent dans la capitale du Mouridisme en toute impunité. Désormais, selon lui, l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour juguler ce phénomène très spécifique à la cité de Bamba. Dorénavant, tout propriétaire de taxi urbain est astreint à se présenter et à s’inscrire auprès de la municipalité et de verser une redevance. Les autorités municipales doivent, en ce qui les concerne, délivrer un passavant leur permettant de circuler légalement dans

le territoire communal. Il est également interdit aux véhicules immatriculés ailleurs de s’adonner au transport urbain à Touba, comme de coutume.

Ces nouvelles dispositions conservatoires sont prises pour, explique-t-il, lutter contre la recrudescence de l’insécurité à Touba. Car, ajoute-t-il, les délinquants et les malfaiteurs utilisent ces véhicules étrangers sans matricule, ou disposant d’une plaque d’immatriculation d’une autre région pour commettre leur forfait et se fondre dans la nature.

Abdoulaye Fam (Touba)

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