Publié le 24 Apr 2014 - 08:22
LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Les femmes en renfort pour vaincre la pandémie

 

Pour l’éradication du paludisme au Sénégal, l'implication des femmes est nécessaire. L'avis est du ministre de la Femme, de l'Enfance et de la Famille.  Dr Anta Sarr qui prenait part mardi à  la deuxième édition des ''Jambaar'  de la lutte contre le paludisme, a sollicité l'implication des femmes dans le processus.

 
En prélude à la journée mondiale de lutte contre le paludisme prévue le 25 avril, le ministère de la Santé et de l'Action sociale a organisé hier la deuxième édition des ''Jambaar''. 
 
En somme, 20 ''Jambaar'' de la lutte contre le paludisme ont été primés par ledit ministère. Une occasion saisie par le ministre de la Femme, de l'Enfance et de la Famille Docteur Anta Sarr pour solliciter l'implication des femmes ''dans  ce processus afin de mieux vaincre cette pathologie''. 
 
Selon le ministre, il serait utopique de vaincre le paludisme sans la participation de cette couche de la société. ''Les femmes constituent un maillon essentiel dans tout combat qui se fait dans notre pays. Elles veillent sur la famille d’où l'importance de les intriguer dans cette lutte afin de mieux faire baisser la mortalité infanto-juvénile et la morbidité. 
 
Il faut aussi une synergie des actions pour y arriver'', a soutenu Mme Sarr. Qui a aussi invité la communauté à se mobiliser et à s'engager pour soutenir les efforts du programme National de la lutte contre le paludisme (PNLP).
 
Pour sa part, le ministre de la Santé et de l'Action sociale  a profité de  la rencontre pour annoncer le démarrage de la campagne ''Zéro paludisme, je m’engage''. Cette campagne vise à mobiliser toutes les couches sociales dans la lutte contre cette pandémie. Aussi, le professeur Awa Marie Coll Seck dira que ''seuls des partenariats peuvent nous aider à vaincre ce paludisme. Tout le monde doit y mettre du sien. Nous avons distribué 3 millions de moustiquaires dans toutes les régions du pays''.
 
Pour la représentante de l'organisation mondiale de la santé au Sénégal Docteur Alimata Jeanne Diarra-Nama, le taux de mortalité dû au paludisme a globalement baissé en Afrique de 49% et de 54% chez les enfants. 
 
C'est pourquoi, dit-elle, l'édition 2014 impliquera fortement le milieu scolaire à travers la ''leçon de vie sur le paludisme'' en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale. 
 
''L’école est la porte d'entrée pour toucher les familles et les communautés. Certes beaucoup reste à faire pour un Sénégal émergent sans paludisme, mais ensemble, nous pouvons faire de l’élimination du paludisme au Sénégal une réalité'', a rassuré Dr Diarra-Nama.
 
Viviane DIATTA

 

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