Publié le 27 Jul 2016 - 02:31
LUTTE CONTRE LE SIDA, LA TUBERCULOSE, ÉBOLA…

L’Institut de recherche en santé sera livré en 2017

Le Professeur Souleymane Mboup

 

L’Institut de recherche en santé en cours de réalisation à Diamniadio va permettre de lutter efficacement contre les maladies classiques et nouvelles, notamment les virus Ebola et Zika. Cet édifice va permettre de combler le gap dans la mise en œuvre des politiques de santé à travers la recherche.

 

Un Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation est en cours de construction dans la nouvelle ville de Diamniadio. L’initiateur du projet est le Professeur Souleymane Mboup. Cet institut dont les constructions sont entamées depuis 16 janvier 2016 sera livré pendant le premier trimestre de l’année 2017. Il va permettre de lutter efficacement contre les maladies comme le Sida, la tuberculose, le virus Zika, Ebola, les maladies tropicales négligées entre autres. Il va aussi aider le Sénégal à combler le gap de la mise en œuvre de certaines politiques de santé à travers la recherche.

Le Professeur Souleymane Mboup, accompagné de différents acteurs, a effectué une visite de chantiers sur le site.  D’après le Professeur Mboup, des instituts comme celui de Diamniadio vont aider à assurer le suivi des maladies classiques et nouvelles comme Ebola, Zika et autres. Souleymane Mboup renseigne que cet institut qui couvre tous les domaines de la recherche va combler certaines lacunes. ‘’Pour ce qui est de la surveillance épidémiologique, le rôle de l’institut est d’aider le gouvernement du Sénégal à la mise en œuvre de certaines politiques de santé. Le Sénégal a pu démontrer la possibilité de cette expérience à travers la lutte contre le Sida et beaucoup d’autres’’, dit-il.

‘’Une opportunité de formation offerte’’

Par ailleurs, le  volet formation sera mis en avant pour arriver aux objectifs visés, informe le Professeur.  Il s’agit là, poursuit-t-il, d’une opportunité de formation offerte aux chercheurs africains pour renforcer cette fibre de la recherche. Il permettra aussi de positionner le Sénégal comme une vitrine de la recherche’’. Le Professeur à la Faculté de médecine de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar reste persuadé que la recherche en santé est un atout considérable pour les pays en voie de développement. Mais malheureusement, dit-il, ‘’elle n’est pas souvent au niveau que l’on souhaiterait dans nos différents pays’’. Ce projet profite aussi aux étudiants, enseignants-chercheurs. ‘’Nous souhaitons asseoir un service d’utilité public par la création d’un laboratoire d’analyse médicale qui sera au sein de cet institut et qui pourra nous servir pour nos propres recherches cliniques’’, a-t-il soutenu. Le coût global du projet est estimé à 9 milliards 060 millions de F CFA.

Pour le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Aziz Tall, ce projet va contribuer à la lutte contre la fuite des cerveaux à laquelle les pays en voie de développement font face. 

AIDA DIENE

 

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