Publié le 11 Dec 2012 - 22:35
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

 ''ONU FEMME'' finance un projet d'environ 500 millions F Cfa

 

Un atelier national de revue des progrès, stratégies et du plan d’action sur les violences faites aux femmes s'est tenu hier, dans le cadre du Programme d’appui à la promotion des droits des femmes et des filles.

 

Appuyer la promotion des femmes et enfants et éradiquer toute forme de violence à leur égard, c'est l'objectif du projet conjointement mené par ''Onu femmes'' et le ministère de la Justice. D'un coût global d'environ 500.000.000 de nos francs et d'une durée de 2 ans, cette initiative est un appui à la promotion des droits de la femme et des filles. En effet, le Projet permettra la mise en œuvre de différentes actions telles que la promotion du droit des femmes et des filles, l'appui de la prise en charge des victimes de violence, le renforcement des capacités du ministère pour une meilleure prise en charge des reformes relatives aux droits des femmes et des filles.

 

Venue présider l'atelier, Aminata Touré, Garde des sceaux, a indiqué qu'il s'agira de proposer des plans d'actions et de créer un réseau pouvant regrouper les acteurs qui interviennent dans le domaine. ''On ne peut pas faire de progrès notoires en matière de violences faites aux femmes, si on a pas une bonne plateforme commune. Parce qu'il y a beaucoup d'acteurs qui interviennent'', a déclaré le ministre. Le garde des sceaux a ajouté qu'il faut ''aborder la question sous un angle judiciaire''. Même si Aminata Touré ne néglige pas l'aspect prévention qui postule un travail avec les acteurs de la communication ''et même de la communication traditionnelle'', et en faisant de la sensibilisation dans les écoles. Pour prévenir les violences faites aux femmes et aux filles, ''il faut sortir du secteur judiciaire'' estime le ministre de la Justice.

 

Mimi Touré annonce une prise en charge psychosociale des victimes

 

Au delà, de la promotion des droits des femmes, le ministre a assuré qu'une prise en charge psychosociale sera disponible pour les victimes de violences. Des bureaux spécifiques d'écoute ont été mis en place au niveau des quartiers. Cet atelier a aussi pris en compte l'amélioration de l'insertion des femmes détenues et l'autonomisation des filles en danger et/ou en conflit avec la loi. Il a été noté que le viol est le cas le plus répété de violence que les femmes subissent au Sénégal. Les bénéficiaires finaux du projet sont les femmes vulnérables ou victimes et les filles en danger et celles en conflit avec la loi.

 

 

ANTOINE DE PADOU

 

 

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