Publié le 4 Jul 2012 - 13:24
LUTTE -MINISTRE DES SPORTS

Gaston et cie se trouvent un allié

 

En remettant leur mémorandum au ministre des Sports, El Hadji Malick Gakou, hier, les promoteurs de la lutte avec frappe, après la menace de quelques partenaires financiers de quitter l'arène, ont gagné un nouveau ''sponsor''.

Les promoteurs de lutte avec frappe n'ont pas rechigné sur les moyens et ont sonné hier la grande mobilisation pour convaincre le ministre des Sports, El Hadji Malick Gakou, et en faire un véritable allié. Des "grands" (Gaston Mbengue, Luc Nicolaï) aux "jeunes" (Assane Ndiaye, Moustapha Kandji) en passant par les "moyens" (Aziz Ndiaye, Pape Abdou Fall, Ndèye Ndiaye ''Tyson'', Palla Mbengue), ils étaient tous présents au Building administratif pour donner leur mémorandum à leur ministre de tutelle. C'est le patron de ''Gaston Productions'' qui a ouvert la plaidoirie. ''Trop c'est trop, a-t-il clamé. La lutte, c'est nous (promoteurs) qui y mettons notre argent et nous sommes fatigués. Nous pensons que vous allez trouver une solution''. Dans un autre style, le boss de ''Luc Nicolaï and Co'' est resté dans le même sillage que son aîné. ''Il y a de réels problèmes dans la lutte qui ne figurent point dans le mémorandum, précise-t-il. Le mémorandum est insuffisant pour parler de tous les problèmes que nous rencontrons. On veut une journée d'études avec vous et on a confiance en vous''. Présent à la rencontre, le griot El Hadji Mansour Mbaye informe le ministre de tutelle des grandes attentes qui pèsent sur lui. ''Vous êtes le maître du jeu, lui lance-t-il. Tout le monde garde espoir en vous.''

 

L’État, le nouveau ''sponsor'' des promoteurs

''On doit vous (promoteurs) rendre un grand hommage'', déclare d'emblée le ministre des Sports, El Hadji Malick Gakou. Grand amateur et bénévole de la lutte avant d'atterrir dans ce département, l'ancien président d'honneur de l'école de lutte Balla Gaye 2 a réconforté les promoteurs : ''L’État sera à vos côtés, a-t-il rassuré. Le promoteur, c'est la lutte. Je sais que dans la plupart de vos combats, vous ne gagnez rien et il est temps que vous gagniez quelque chose''. Des mots qui seront accueillis par des sourires et visages radieux des promoteurs. Mais pour le ministre, cela passe forcément par la ''construction de l'arène nationale''. Toutefois, l'État, par la voix du ministre, ne pense pas apporter son aide sans poser ses conditions : ''On veut que l'arène soit dans la paix et qu'on arrête les violences'', exige-t-il. Content des bons échanges avec ses hôtes du jour, M. Gakou se dit prêt à ''organiser un combat de lutte pour un hommage aux promoteurs''.

 

MAMADOU LAMINE SANÉ

 

 

 

 

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