Publié le 23 May 2013 - 20:42
LUTTE

 Ndèye Dome Thiouf demande aux femmes reporters de rester professionnelles

 

 

Les femmes reporters sportives éprouvent souvent des difficultés dans leur travail sur le terrain, particulièrement dans le milieu de la lutte. L’Union des femmes reporters sportives d’Afrique (Ufresa) les a réunies en atelier ce jeudi pour leur demander de garder des rapports professionnels avec les acteurs.

Ndèye Dome Thiouf, présidente de la section sénégalaise de l’Ufresa, pense que c’est par des rapports professionnels avec les acteurs du sport, les lutteurs particulièrement, que les reporters femmes peuvent tirer leur épingle du jeu. «On s’est rendu compte que depuis les années 2000 il y a beaucoup de jeunes filles qui ont investi le reportage dans cette discipline. La lutte étant un milieu particulier, cette arrivée des femmes pose parfois problème», analyse-t-elle

Ces problèmes sont appréhendés par les reporters femmes, estime Ndèye Dome Thiouf. «Elles soulèvent quelques obstacles par rapport à la perception qu’on les acteurs de l’arrivée des femmes dans ce milieu. C’est donc pour les renforcer et les préparer mentalement a pouvoir évoluer dans ce milieu qui est quand même assez particulier» qu’elles sont réunies en atelier, ajoute la présidente de L’Ufresa/Sénégal.

A l’en croire, «les lutteurs, quand ils sont en préparation de combat, sont en situation particulière par rapport à tout ce qui entoure cette préparation, qui n’est pas seulement physique, mais qui est également mystique. Donc, avec nos traditions, il y a beaucoup de préjugés de chasse-gardée par rapport aux femmes». Ndèye Dome Thiouf d’ajouter que même dans les rapports humains entre homme et femme, «il faut que les jeunes filles, dans la pratique quotidienne de ce métier, sachent comment les aborder pour garder cette crédibilité professionnelle, aux yeux des acteurs, mais aussi du public, premier juge».

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