Pour éviter les nuls, Lewto productions à décidé d’offrir une prime de victoire dans les prochains combats de lutte. 

Le combat entre Emeu Sène et Bombardier, prévu le dimanche 28 juillet 2018, peut ne pas se terminer sur un nul. Le promoteur de cette confrontation, Pape Thialis Faye, a décidé d’offrir une prime de victoire de 10 000 000 de francs Cfa au vainqueur. Le perdant recevra aussi la somme de 5 000 000 F Cfa en guise de récompense. Le président de Lewto productions a fait l’annonce hier, lors d’un face-à-face d’avant-combat. Pape Thialis Faye vise, à travers cette innovation, à pousser les athlètes à lutter dans le but d’arrêter les matches nuls dans les combats.

‘’Nous avons constaté que les lutteurs ne prennent pas d’initiatives. Ils calculent beaucoup. C’est ce qui  fait que les grands combats sont souvent soldés par des matches nuls. Les arbitres sont obligés de donner des victoires par pénalités. C’est pourquoi nous avons pris cette mesure afin d’inciter les lutteurs à s’engager’’, renseigne-t-il. Le promoteur envisage d’élargir cette innovation dans les autres combats qu’il organise ultérieurement.

L’enjeu du combat - le titre de roi des arènes - a poussé les deux lutteurs à se donner à fond. Bombardier a exprimé son vœu de conserver son statut. ‘’Je ne m’attends pas à un combat facile. C’est pourquoi je me prépare à toute éventualité parce que c’est une guerre. Le statut de roi des arènes est une situation difficile car tu remets en jeu ta couronne dans chaque combat. Mais je ne lâcherai rien. Mon souhait, c’est de partir à la retraite avec ce titre. Je ne veux pas perdre la couronne deux fois. Je l’avais perdue face à Yékini. Donc je ne veux pas que ça se répète’’, indique le patron de l’écurie Mbour.   

Son adversaire, Emeu Sène, se dit conscient de la  lourde mission qui l’attend.  ‘’Ce combat constitue le tournant de ma carrière. Je connais l’importance de l’enjeu du duel. Un succès face à Bombardier me permet de prendre la couronne de roi des arènes’’,  informe le leader de l’écurie Tay Shinger.

OUMAR BAYO BA