Selon certaines sources, Yakhya Diop alias Yékini a mis un terme à sa carrière de lutteur pour des raisons médicales. Il a annoncé sa retraite ce lundi.

Lundi, Yakhya Diop dit Yékini a coupé court aux rumeurs et à une certaine conviction d’observateurs et amateurs de lutte qui croient dur comme fer que l’annonce de sa retraite est liée à ses deux revers successifs : ‘’C'est une décision mûrement réfléchie. Après mon combat, avec mon staff, on s'est réunis, comme on le fait d'ailleurs après chaque combat. Au sortir de la discussion, la décision à été prise. Cela n'a rien à voir avec mes revers contre Balla Gaye 2 (en 2012) et Lac 2 (la saison passée)’’.

Et d’après certaines sources, la thèse du désormais ex-lutteur âgé de 42 ans pourrait bien être acceptée. Mais la raison principale de sa retraite est liée à sa santé dégradante, selon nos sources bien au cœur de l'affaire.

Une opération imminente de ses jambes

Les analystes et observateurs qui parlaient souvent des soucis de santé de l’enfant de Bassoul ne s'étaient pas trompés. Lors de la conférence de presse, Yékini affichait une bonne mine mais il était trahi par sa démarche. Le lutteur boitait. Ce que bon nombre de journalistes ont remarqué... Et d'ailleurs, ce sont ses problèmes de jambes qui l'ont poussé à dénouer son ‘’ngemb’’. ‘’Yékini, depuis sa défaite contre Balla Gaye 2, n'est plus la même personne.

Il traîne des séquelles qui l'ont affaibli. Vous vous rappelez les problèmes de nerfs qu'il évoquait. Maintenant, ce sont ses jambes qui ne tiennent plus’’, renseigne notre source sous le couvert de l'anonymat. L’informateur confie que le problème serait grave à tel point que la dernière victime de Lac 2 devrait subir une intervention chirurgicale. ‘’Dernièrement en voyage en Italie, le médecin qui le suivait s'est étonné de le voir se donner à fond aux entraînements. Tellement sa santé était dégradante. Il prévoit même dans les jours à venir de prendre les airs pour aller faire une opération. S'il s'entêtait à rester dans l'arène, il risquait de perdre l'usage de ses jambes’’, dit-on.

Assy GAYE