Publié le 12 Jun 2015 - 11:20
L’ŒUVRE DE MARIAMA BA REVISITEE AU WARC

‘’Une si longue lettre’’, un roman intemporel !

 

Le Centre de Recherche Ouest Africain (Warc), en collaboration avec Vive Sénégal, a organisé hier un forum de discussion sur le roman de Mariama Ba : ‘’Une si longue lettre’’.

 

C’est le roman de Mariama Ba, ‘’Une si longue lettre’’, qui a été choisi par le Warc (West African Research Center) dans le cadre du lancement de son nouveau forum de discussion littéraire intitulé ‘’We read for you ‘’ (Ndlr : Nous lisons pour vous).

Inauguré hier, à Fann Résidence, ledit cadre de discussion a rassemblé intellectuels, membres du collège académique et passionnés de lecture autour d’une œuvre plus que jamais d’actualité de par la finesse de son écriture et la pertinence de ses thèmes.

Publié pour la première fois en 1979, par les Nouvelles Editions africaines, le roman de Mariama Ba a été traduit en 25 langues et pourrait même bientôt faire l’objet d’une adaptation au grand écran. L’ouvrage a été présenté, hier, par le Directeur du Warc, le Dr. Ousmane Sène.  Plusieurs axes de discussion ont ainsi été dégagés dont, bien sûr, celui de la polygamie avec tous les embranchements que cela implique d’un point de vue théologique et sociologique. Lors des débats, le public s’est en effet approprié un questionnement poussé sur le genre, l’interprétation des textes saints en regard avec la polygamie et la construction sociétale qu’est le ménage au Sénégal.

Mais ces aspects du livre n’ont pas été les seuls à être mis en lumière puisqu’un exposé complet du contenu par le Dr Sene a été suivi d’une discussion experte sur les thèmes développés dans l'ouvrage tels que, le paternalisme dans nos sociétés ou encore la notion d’héritage tel que le veut l’islam.

Se terminant en débat libre et à bâtons rompus, le forum a enregistré, notamment, la présence d’Aminata Sy, Directrice Générale des Nouvelles Editions Africaines, qui a fait un bref exposé sur la dispersion et l’étude de l’ouvrage à travers les universités du monde.

Sophiane Bengeloun

 

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