Publié le 1 Jun 2016 - 10:26
MALGRE L’APPEL AU DIALOGUE DU MINISTRE DE LA SANTE

Le 2S.A.U toujours sur le pied de guerre

 

Le Cadre permanent des syndicats de la Santé dans l’action unitaire (2S.A.U) a décrété 72 heures de grève à partir d’aujourd’hui. Ils demandent toujours le respect des accords signés avec le gouvernement.

 

C’est encore parti pour 72 heures de grève à partir d’aujourd’hui. Le Cadre permanent des syndicats de la Santé dans l’action unitaire 2S.A.U a décidé de poursuivre la deuxième phase de son plan d’action après avoir fait l’évaluation de la première phase de leur mouvement de grève des 23 et 24 mai. En conférence de presse hier, ces syndicalistes de la Santé ont soutenu n’avoir reçu aucune réaction des autorités après la grève précédente. 

C’est pourquoi, à l’issue de la réunion d’évaluation, le secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), Docteur Boly Diop, informe que son organisation a décidé de passer à la phase 2 de son plan d’action qui consiste en une grève de 72 heures, du 1er au 3 juin 2016, sur l’ensemble du territoire. ‘’Nous demandons aux populations de ne pas se rendre dans les structures à partir de cette date. Seulement le service minimum et les urgences seront assurés. En ce qui concerne les consultations sur rendez-vous, elles seront reportées’’, a informé Dr. Diop.

S’agissant de l’appel au dialogue lancé par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, le Docteur Boly Diop a précisé que le Sames n’exclut pas de rencontrer la tutelle. ‘’Si aujourd’hui on est arrivé à ce stade, c’est parce que les autorités ont été insensibles. Ce que nous demandons, c’est que l’autorité puisse s’asseoir avec nous et respecter ses engagements. Il est question de discuter sur comment, de façon effective, matérialiser les accords signés. Tout ce que nous devions faire comme démarche, nous l’avons fait.  Nous avons écrit un mémorandum au Président, rencontré le Conseil économique, social et environnemental, l’Assemblée  Nationale, toutes les institutions. La grève est la seule voie qui nous reste’’, a-t-il soutenu.

 Cette grève concerne aussi bien les médecins, les pharmaciens, les chirurgiens-dentistes que les infirmiers et les sages-femmes. De même que le personnel administratif et le personnel de soutien des hôpitaux et centres de santé.

VIVIANE DIATTA

 

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