Publié le 23 Mar 2016 - 19:54
MATAR BA, MINISTRE DES SPORTS

‘’J’ai toujours dit aux responsables fédéraux et à l’équipe nationale…’’

 

A quelques jours du match entre le Sénégal et le Niger, comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2017, le ministre des Sports a tenu à rappeler certains principes. ‘’J’ai toujours dit qu’on doit comprendre que le maillot national est beaucoup plus important que le maillot de club. J’ai toujours dit qu’il faut de la discipline et de l’engagement. Il faut du patriotisme, parce qu’un joueur n’a pas le droit de traîner en équipe nationale. Si on carbure à 20% dans son club, on doit carburer à 40-50% en équipe nationale’’, a dit Matar Ba hier, en marge d’une conférence de presse politique.

Pour le maire de Fatick, c’est là que se trouve le salut. ‘’Si on est animé de ce patriotisme et de cet engagement-là, je pense que nous avons le niveau technique requis pour pouvoir battre ces équipes-là, être premier, et nous qualifier pour la Coupe d’Afrique et même la Coupe du monde sans difficulté’’, se convainc-t-il. M. Ba croit ferme que ‘’le reste, c’est une question d’engagement’’. ‘’Et c’est ce que j’ai toujours dit aux responsables fédéraux et à l’équipe nationale : on peut comprendre perdre les armes à la main. Mais ce qu’on ne comprendrait jamais, c’est perdre en traînant les pieds. Je pense que les Lions l’ont compris. J’ai suivi à travers la presse les débuts des engagements. Ils sont engagés et ils veulent faire peur ici et s’imposer là-bas. Je pense que c’est la posture qu’il faut avoir’’, invite-il.

Voyage des Lions pour Niamey

Après la manche Aller de samedi, les Lions vont rallier Niamey pour la 4e journée prévue mardi prochain. Et le ministre a réaffirmé que ‘’le vol spécial ne peut pas être la règle dans ce pays’’. Il le justifie par le coût. ‘’Le vol spécial, c’est une exception, c’est 200 millions ou même plus des fois. Donc, quand on affrète un avion, c’est quand on sait qu’on ne peut pas arriver à temps. Pour le Botswana, la première fois, j’ai loué cet avion parce que si on ne l’avait pas fait, on serait arrivé le mercredi, le jour du match. Mais le Niger, c’est un vol direct qui dure quatre ou cinq heures’’, précise-t-il, avant de louer les efforts de l’Etat sénégalais : ‘’Vous ne verrez jamais en Afrique subsaharienne un pays qui affrète un vol spécial pour ses équipes.’’ Toutefois, le ministre rassure que l’équipe va voyager ‘’dans des conditions acceptables qui permettront à ces jeunes de pouvoir récupérer et d’aborder avec beaucoup de sérénité ce match retour’’.  

Mamadou Diallo

 

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