Publié le 23 Mar 2018 - 00:12
MAURITANIE - INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES

1 439 Sénégalais déjà enrôlés

 

Démarrées le 5 mars dernier, les inscriptions sur les listes électorales ont permis l’enrôlement de 1 439 Sénégalais à Nouakchott dans la capitale mauritanienne, à la date du 19 mars 2018.

 

1 439 Sénégalais vivant en Mauritanie déjà inscrits sur les listes électorales. C’est le bilan des inscriptions à Nouakchott à la date du 19 mars 2018. Pourtant, les inscriptions sur le fichier électoral n’ont démarré que récemment, le 5 mars 2018, juste après l’installation de la Commission administrative dépêchée en Mauritanie par le ministère de l’Intérieur sénégalais et de la Sécurité publique, en charge de l’organisation des élections. Ces nouvelles opérations  portent le nombre d’inscrits en Mauritanie à 25 766 dont 24 000 sur les listes électorales.

Contrairement aux dernières opérations organisées bien avant les élections législatives du 30 juillet, entre décembre 2016 et mai 2017, tout se déroule jusqu’ici bien. Pour le moment, aucun rush n’est noté du côté des citoyens sénégalais vivant en Mauritanie, comme ce fut le cas la dernière fois, où il y a eu beaucoup de cafouillage. ‘’Nous avons en moyenne 120 inscrits par jour et jusqu’ici, il n’y a pas de pression comme lors des premières opérations d’avant les Législatives’’, a confié le président de la DECENA. Modou Ndiaye renseigne ainsi que deux machines sont opérationnelles depuis le début des travaux de la commission qui travaille 5 jours sur 7.

Les nouvelles inscriptions, le changement de statut, les duplicatas, les corrections, les changements de photos et d’adresses et les radiations sont les cas prévus par la loi instituant les nouvelles dispositions pour cette révision exceptionnelle des listes électorales en vue de l’élection présidentielle de février 2019. Si le changement de statut et la radiation sont des cas quasiment inexistants en Mauritanie, les autres sont très fréquents.

Selon les responsables de la Commission technique du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, environ 1 800 cartes déjà établies depuis les premières opérations sont en souffrance à l’Ambassade du Sénégal à Nouakchott. Ces documents, confient-ils, appartiennent le plus souvent aux pêcheurs ‘’guet-ndariens’’ rentrés au pays suite à l’interdiction de pêcher dans les eaux mauritaniennes depuis maintenant 7 mois. Il s’y ajoute d’autres cartes qui dorment au consulat honoraire du Sénégal à Nouadhibou où nos compatriotes attendent impatiemment l’installation d’une commission administrative.

IBOU BADIANE (MAURITANIE) 

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