Publié le 3 Jul 2019 - 19:34
ME AUGUSTIN SENGHOR, PRESIDENT FSF

‘’Après la défaite contre l’Algérie, il y avait forcément une pression’’

 

Le président de la Fédération sénégalaise de football est confiant pour la suite de la Can. Hier, il est revenu sur la phase de poules qui s’est révélée délicate, avec la défaite concédée face à l’Algérie.

 

‘’Je pense que le bilan, sur le plan comptable, est satisfaisant. L’objectif était de se qualifier et bien se qualifier. On savait tous que les deux favoris du groupe c’étaient le Sénégal et l’Algérie. Donc, on peut dire que le travail a été fait, en gagnant largement face aux outsiders du groupe. On a trébuché une fois contre l’Algérie et cela peut paraître logique. Les équipes se tiennent de près, mais l’essentiel était de passer au second tour.

Ce sera une autre compétition et l’expérience récente nous a montré que terminer premier dans un groupe ne signifie absolument rien. Il faut entrer dans la deuxième phase de la compétition avec des matches à élimination directe. Il faut avoir une approche différente qui nous permettra d’assurer l’essentiel à chaque match pour aller le plus loin possible.

C’est vrai qu’après la défaire contre l’Algérie, il y avait forcément une pression. Mais aujourd’hui, nous (dirigeants et joueurs) avons une meilleure maîtrise de cette pression. Au lendemain de cette défaite, on a rencontré les joueurs. Eux-mêmes ont pris conscience de l’enjeu. Sadio Mané nous a fait savoir que si le Sénégal ne peut pas battre certains adversaires pour se qualifier, cela signifie qu’il a une réputation surfaite. Cette pression existait, parce qu’il fallait impérativement continuer notre route et espérer atteindre l’objectif.’’

L’arbitrage

‘’Hier (lundi), les joueurs ont pris leur temps, tout en sachant qu’ils allaient faire la différence. On a besoin de cette pression très tôt dans la compétition pour mieux aborder les matches qui vont venir. Je pense que ce n’est pas le Sénégal qui a été surestimé, mais c’est l’Algérie qui a été sous-estimée. Elle a montré de belles choses sur le plan collectif et individuel. On a subi cela lors du premier match. On a constaté les erreurs d’arbitrage et on l’a déploré là où il fallait le faire. Il faut reconnaître que très souvent, en Afrique, on a des soucis avec l’arbitrage, surtout ces derniers temps. Il faut juste que la Caf prenne le problème à bras le corps.

Est-ce trop de pression sur les épaules des arbitres ? Est-ce qu’on ne laisse pas les dirigeants en club ou sélection attaquer ou tirer sur les arbitres ? Par exemple, on accuse un arbitre d’être pro tel ou autre. Et ce dernier veut tout faire pour démontrer le contraire. Il y a du travail à faire. Je pense que sur le match d’hier (lundi) l’arbitre égyptien s’est bien acquitté de sa mission. On ne peut pas avoir un arbitrage parfait et on ne peut pas contester toutes les décisions arbitrales.’’

ABU BEKRY KANE (ENVOYÉ SPÉCIAL CAIRE)

 

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