Publié le 31 Aug 2016 - 12:37

Moutons

 

Les acteurs de l’élevage prennent le contre-pied de la ministre Aminata Mbengue Ndiaye. Selon eux, le risque d’une pénurie en moutons pour la Tabaski est bien réel. ‘‘Il n’y a pas de contrôle sur les entrées de bêtes, encore moins de contraintes pour obliger les vendeurs mauritaniens ou maliens, qui sont les plus grands fournisseurs, à venir vendre au Sénégal’’, confie un acteur bien au fait de ce commerce, contacté par EnQuête.

‘’Ces vendeurs étrangers étudient la configuration du marché. S’ils sentent que les choses sont en leur faveur, ils viennent, sinon ils ne viennent pas. Le ministre ne fait que des voyages de contexte pour la fête, mais elle ne maîtrise pas les dessous du commerce de moutons’’, poursuit notre interlocuteur.

Le problème, à l’en croire, serait résolu si les grands importateurs sénégalais investissaient les marchés mauritaniens ou maliens pour ensuite venir vendre au Sénégal. Mais compter sur la venue de vendeurs étrangers est très aléatoire surtout qu’avec l’hivernage, les points de passage ne sont plus faciles d’accès avec les voies marécageuses.

 

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