Publié le 12 Nov 2012 - 21:45
MUSIQUE - CONCERT FONDATION MO IBRAHIM

De belles notes pour la démocratie africaine

 

Quatre grandes figures du hip-hop africain ont assuré, vendredi, au Grand Théâtre National de Dakar, lors du ''Concert de la démocratie'' organisé par la Fondation Mo Ibrahim. Didier Awadi, Nix, La Fouine et Mokobe ont mis le feu en gratifiant l'assistance d’un florilège de titres cultes sur fond sonore acidulé.

 

Mokobe, Awadi, Nix, La Fouine...ont honoré la Démocratie africaine, vendredi au Grand Théâtre National de Dakar, lors d'un concert caritatif à l'initiative de la Fondation Mo Ibrahim. Démarré vers 20 h, l’événement, dont les bénéfices devraient être reversés à la Croix Rouge, a enregistré la présence d'une foule monstre devant les portes de l'établissement culturel, alors que la salle était déjà pleine. A 21 h, il y avait encore plus d’une centaine de personnes faisant la queue dehors.

 

Dès les premières notes entonnées, le public, en majorité des gens âgés de 15-25 ans, était tout acquis à la cause des artistes. C'est que le staff d’organisation du concert a eu la bonne idée d'une programmation qui a ratissé large. Côté scène, les différents intervenants ont pu profiter de l’accompagnement d’un matériel dernier cri, aussi bien au niveau de la sonorisation que des jeux de lumière qui ont tamisé le grand auditorium de rouge, vert, jaune et blanc, les couleurs de la fondation Mo Ibrahim.

 

Nicolas Omar Diop, alias Nix, a eu l’honneur de donner le coup d’envoi des festivités. Le rappeur du Point E (quartier chic de Dakar) a fait bouger la salle sur quelques-uns de ses titres phares comme ''Zik de Gentleman'' et ''L’Ennemi de l’Afrique''. Puis vint Awadi, le ''Suppa Ndanaane International'' pour gratifier l’audience d’un cocktail de titres issus de ''Ma Révolution'', son nouvel album dans les bacs un jour plus tôt, ainsi que de tubes intemporels de son répertoire, à l’exemple du très entraînant ''Ma Waxoon Waxeet''.

 

La scène s'est ensuite élargie à la diaspora africaine de France avec d’abord Mokobe, dont les parents sont originaires du Mali, puis La Fouine, un enfant du pays, puisque d’origine sénégalaise. Le public a ainsi pu danser sur des titres de l’Homme du 113, à savoir ''C’est dans la Joie'' et ''Safari'' (dont la version originale est d’ailleurs en duo avec Viviane Chidid) avant de se laisser emporter par le flow de celui du 78. Cette prestation de La Fouine a, sans nul doute, connu son apothéose sur la reprise par le rappeur de ''No woman no cry'', un tube de Bob Marley & the Wailers, peu avant que ne s’achève le concert.

 

Sophiane Bengeloun

 

 

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