Publié le 29 Aug 2012 - 20:43
NICOLAS ANELKA ET DIDIER DROGBA

Privés de salaires, leur avenir chinois incertain

 

Débarqués en grande pompe en Chine moyennant de faramineux salaires, Didier Drogba et Nicolas Anelka pourraient très rapidement se retrouver sans club. La faute à un improbable imbroglio au sein des dirigeants du club de Shanghai Shenhua, grands habitués du genre...

 

 

Alors que l'on présentait l'Empire du Milieu comme l'eldorado des footeux en mal de zéros sur leurs fiches de paie, la Chine et son championnat pourrait bien connaître l'exode de deux de ses plus grosses stars. Selon l'Oriental Sports Daily, Zhu Jun, le milliardaire à l'origine de la venue des deux anciens buteurs de Chelsea menace de ne plus payer les salaires de ses deux stars, qui toucheraient entre 250 000 euros et 315 000 euros par semaine selon les sources.

 

Il demande ainsi que l'on porte sa participation dans le club à 70% contre 28,5% actuellement, comme promis lors de son arrivée en 2007. Mais les cinq autres actionnaires, des entreprises d'Etat, rechignent pour le moment à tenir leurs engagements envers l'homme d'affaires qui a fait fortune dans les jeux vidéo et les paris sur Internet et qui aurait injecté plus de 75 millions d'euros dans le club qu'il préside. Une nouvelle menace après celle de vendre ses parts au sein du club.

 

"Les salaires de Drogba, Anelka et Moreno ne peuvent pas être garantis dans le futur et ils pourraient ne pas disputer les prochains matches", confiait un membre du club au journal sportif Titan Sport. Car Zhu Jun, qui assure les salaires des deux stars, menace de ne payer qu'à hauteur de sa participation dans le club. Les autres actionnaires ne pouvant assurer la colossale rémunération des deux compères, ils pourraient bien se retrouver dans l'impossibilité de jouer...

 

Un mal pour un bien cela dit, puisque le club de Nicolas Anelka et Didier Drogba n'occupe qu'une triste dixième place, à 20 points du premier, le Guanghzou Evergrande. Comme quoi, l'argent ne fait pas forcément le bonheur. Des présidents, du moins.

 

Pure People

 

 

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